Tomato Bueno's Bizarre Adventure |Pause|

Chapitre 2

Oui... Comment faire alors que tous les autres pays étaient bloqués ? Il était impossible de sortir de France, les présidents des autres pays avaient bloqué les frontières, pour éviter les propagations. Logique. Sauf nous, en France.

- Euh et bien... Commença Justine.

- Me dis pas que tu voulais te lancer dans la quête sans plan ou quoi que ce soit ? Demanda Rayan.

- Bah si... Pour plus de suspense... Haha... Fit Justine, gênée.

- Rien à faire de ton suspense, il faut qu'on se prépare ! S'énerva Emilie.

Justine soupira longuement, son regard se baladant entre le regard assassin de ses deux amis. Oui, il fallait un plan. Mais Justine en avait aucune idée. Comment faire pour passer ? Il va falloir passer en douce ? Il était déjà 19h45.

- Ce soir il y a un discours de notre président, attendons ce qu'il va dire et on verra. Continua Rayan.

Dans 15 minutes, le président prendra la parole. Justine lâcha ses affaires déjà prêtes, et elle se laissa tomber sur son lit. Emilie la rejoignit. Rayan lui attendit debout quelques minutes avant de sauter sur ses deux amies étalaient sur le lit. 

- PURÉE FRÈRE VAS T'EN ! Hurla Justine, en manquant de s'étouffer.

Emilie, elle fit la morte, le poids de Rayan trop lourd pour son corps tout faible. 

20 heures ! Justine poussa Rayan sur le sol pour attraper sa télécommande et alluma sa télé. Rayan, étalé sur le sol, fixa la télé, la tête a l'envers.

Il commença alors par faire une sorte de moral sur le faite que les gens, le dimanche d'avant, avaient décidé de tous sortir alors que le pays devrait être confinés. Il annonça alors des mesures radicales. Les frontières du pays seraient fermés, les déplacement limités, etc...

- Les gars... Commença Emilie en se redressant sur le lit. Elle fixait les sous-titres , d'un air troublé. Vous avez vu les sous-titres ?

- Hein ? Fit en cœur Rayan et Justine.

Les deux se concentrèrent sur les sous-titres. Des mots étaient écrit en majuscules, ça n'avait pas de sens. Au début, on pourrait croire que la personne avait du mal a écrire la discours du président. 

"...Nous gagnerons... DÉTENTEUR..., mais cette période nous aura beaucoup appris... DE... Beaucoup de certitudes, de convictions sont balayées...STAND..., seront remises en cause. Beaucoup de choses que nous pensions impossibles adviennent... NOUS... Ne nous laissons pas impressionner. Agissons avec force mais retenons cela... VOUS... : le jour d'après, quand nous aurons gagné... ATTENDONS... ce ne sera pas un retour au jour d'avant. Nous serons plus forts moralement,... AUX ELYSÉES... nous aurons appris et je saurai aussi avec vous en tirer toutes les conséquences, toutes les conséquences... DEMAIN...

Hissons-nous individuellement et collectivement à la hauteur du moment.

Je sais mes chers compatriotes pouvoir compter sur vous.

Vive la République, vive la France !"

A ce moment même, une créature sortit derrière le président. Il lança un regard sérieux vers la caméra, et la communication fut couper. Justine tomba en arrière. Un stand. C'était un stand ! Rayan tomba aussi en arrière. Emilie fixa la télé, choquée. 

- Macron... IL A UN STAND ?! Hurla Emilie.

- Purée ! Il faut qu'on y aille ! Demain. Je ne sais pas comment on va faire pour sortir. Les flics ne nous laisseront jamais passer. Constata Rayan.

- C'est à partir de 12 heures demain, on a qu'à y aller avant. On y arrivera. Et puis au pire, on les défoncer avec nos stand. Fit Justine.

Demain, avant 12 heures, le groupe d'amis allait sortir de chez Justine pour partir aux Elysées.