Lina était devant chez Ben. Elle posa le carton puis elle fit demi-tour, malheureusement pour elle, son petit-ami n'était pas dans son appartement et il arrivait.
- Chaton. Je n'arrête pas de t'appeler. Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi tu...
Elle recula pour qu'il ne la touche pas.
- Chaton ?
- Ne fais pas semblant, je sais tout.
- Tu sais quoi ? Je ne comprends pas.
- Je t'ai vu sortir de cet hôtel avec cette femme. Tu me trompes. Si tu ne veux plus d'une gamine comme moi, fallait juste me le dire.
- Lina, ce n'est pas ce que tu crois.
- Vraiment ? Je suis jeune, pas stupide.
- Je t'assure. Hier, la réunion où je suis allé c'était dans cet hôtel.
- Et cette femme ?
- Une nouvelle employée de ton père. Elle apprend mon métier car elle va seconder le dirigeant de l'entreprise de Wolverhampton.
- C'est pour ça qu'elle t'embrassait ?
- Elle a à peine posé ses lèvres sur les miennes que je l'ai repoussé en lui disant que j'avais quelqu'un.
Elle ne pouvait pas dire s'il disait vrai ou non, quand elle avait vu la femme poser ses lèvres sur celles de Ben, elle avait baissé la tête.
- Lina, je t'en prie crois-moi.
- Je...
Elle le vit prendre son téléphone.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je vais te prouver que je te dis la vérité.
Elle entendit une sonnerie. Il avait mis le haut-parleur.
- Ben, que me vaut ton appel ?
Elle reconnut la voix de son père.
- Désolé de vous déranger Geoffrey une fois encore, mais je voudrais savoir si pour la signature du contrat avec Mansas, nous devrons retourner à son hôtel ?
- Non, hier c'était juste un geste amical. Pour la signature, il se déplacera.
Il ne lui avait pas menti. Elle ferma les yeux, elle sentit une larme rouler sur sa joue gauche, mais rapidement une main l'effaçait.
- D'accord. Je ne vous dérange pas plus. A demain Geoffrey.
- A demain Ben, passe un bon dimanche.
- Vous aussi.
Elle entendit la tonalité de fin d'appel puis plus rien. Elle ouvrit les yeux.
- Tu me crois maintenant.
- Je suis désolée, je...
Il la prit dans ses bras.
- Chaton, je peux comprendre. Si je te voyais sortir d'un hôtel avec un autre garçon, je serai fou de jalousie.
Elle passa ses bras autour de sa taille.
- J'ai tellement peur que tu me laisses pour une vraie femme.
- Lina, je t'aime. Pour moi, tu es une femme, pas une gamine. Hier, quand tu ne répondais ni à mes appels, ni à mes messages, j'ai cru devenir fou. J'ai appelé ton père, comme je ne pouvais pas juste lui demander si tu allais bien, j'ai parlé de la réunion, puis j'ai pris des nouvelles de tout le monde. Il m'a dit que tu étais dans ta chambre. Cela m'a rassuré, mais je me demandais ce qu'il se passait. Si j'avais su, je serai venu et...
- Mon père n'aurait pas compris pourquoi tu voulais autant parler de cette réunion.
- C'est vrai, mais j'aurai pris le risque.
Il lui releva le visage et l'embrassa tendrement.
- Tu passes la journée avec moi ?
- Si tu veux de moi.
- Lina, je veux de toi maintenant et pour toujours.
Elle lui sourit.
- Je t'aime Ben.
- Je t'aime aussi.
Après un baiser, son petit-ami prit le carton et ils rentrèrent dans son appartement. Elle laissa un message à ses parents et son frère pour dire qu'elle passait la journée avec un ami. Puis elle laissa un message à Louis pour lui dire qu'avec son copain cela s'était arrangé, qu'elle lui expliquerait le lendemain.
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Fiction généraleNiall a déménagé quittant ses meilleurs amis Liam et sa soeur jumelle Lina. Il vit un enfer à cause de Harry le fils du directeur.