4ème Chapitre TOM ELVIS JEDUSOR

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- Quatre ? Demanda Sirius  tu es sûr ?
Regulus,soupira.
- Oui, malheureusement.
- Bon, et  tu sais où ils sont  naturellement.  Demanda James
Regulus se mordit la lèvre.
- Nnon.
- Tu sais, au moins dans quel objets ils sont ? Demanda Remus.
- Nnnon plus.
Sirius soupira.
- Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.
- Mais...Je sais qu'il s'agit d'objet ayant appartenu aux fondateurs de Poudlard.
- Hum  voilà qui réduit  singulièrement le cercle de  nos recherches. Ironisa  Sirius.
-  Si je résume, reprit Remus, on cherche des objets ayant appartenu aux fondateurs de Poudlard, mais on ignore quoi et où ils sont cachés.
- C'est ça  approuva Regulus.
Sirius lui adressa un regard noir.

- Et comment fait on pour trouver des objets pareils ? Couina Peter.
- On réfléchit. Répliqua vertement Méredith. Reg, que sais tu exactement ?
- Rien, il ne sait rien, de toute évidence. Répliqua Sirius 
Méredith soupira.
- Tu veux bien mettre tes ressentiments de côtes ? Il y a plus urgent il me semble. Reg ? On t'écoute. 

Le regard de Régulus passa des uns aux autres. Que faisait il là ? Qu'est ce qui lui était passé par la tête ?
Jamais il n'aurait dû mêler son frère à ça. Et maintenant  il était coincé  il était obligé d'aller jusqu'au bout de sa trahison.

Il songea à Bellatrix, qui l'avait pris sous son aile  après le départ de Sirius. Elle l'avait avantageusement remplacé, lui permettant d'oublier pour un temps, ses parents, et leurs haine viscérale l'un pour l'autre, exacerbée par le départ de leur fils aîné.
Elle l'avait aidé à devenir l'homme dont ses parents pourraient être fièrs.
Et même si aujourd'hui, il n'aimait pas ce qu'il était devenu, il devait avouer, que sa présence, aussi maléfique qu'elle ait été, lui avait permis de ne pas sombrer dans la déprime.

Et puis, il y avait Rodolphus.
Le mari de Bellatrix, lui avait beaucoup apporté. Il avait canalisé sa violence, lui donnant un sens et une direction, certes il l'avait tournée vers  les moldus et les nés moldus,mais il avait cessé de s'en prendre à lui même.

Mais surtout, il l'avait déculpabilisé, lui assurant que la pansexualité
n'était ni un crime, ni une deviance dont il devait avoir honte et qu'il devait absolument corriger.
Il avait été son premier amant, et l'avait initié aux jeux du corps.
Et même s'il avait aimé passionnément un autre homme, il gardait pour Rodolphus une profonde tendresse.

Cependant, il n'avait pas le choix. En trahissant Voldemort, il trahissait aussi ses amis, mais il était allé trop loin pour reculer. S'ils l'avaient laissé mourir, il n'aurait pas eu à s'en soucier  mais voilà, il était face à son frère et ses amis, et tous avaient de bonnes raisons de haïr les Lestrange.
Que pouvait il dire pour plaider en leur faveur ? Rien ne ferait oublier aux membres de l'Ordre  les meurtres, les enlèvements, et les attaques contre eux.

Comme il hésitait toujours, sentant la pression monter d'un cran, autour de lui, le regard terrorisé et suppliant d'Aiden, lui apparut.
Il entendit la voix sifflante de Voldemort derrière lui.
- Tue le ! Prouve nous que tu n'es pas un faible, comme lui.
Regulus ferma, les yeux  il ne voulait pas penser à ce qui s'était passé ensuite, comment Bellatrix lui avait sussuré  à l'oreille
"Si tu ne le fais pas je vous tue tous les deux, et je peux te jurer que vos morts ne seront pas douce"
Une larme roula sur sa joue.

Il ne voulait pas se souvenir, mais ces maudites images d'un passé très récent, le hantait jour et nuit.
Il avait tendu sa baguette d'une main tremblante, cachant sa haine, sa révolte, sa rage et sa douleur sous un masque de fausse indifférence.
Il avait  fermé les yeux pour ne pas voir la lueur verte frapper l'homme qu'il aimait, et il avait entendu sa propre  voix prononcer la formule fatale, Comme si elle sortait d'une autre gorge 

Les Maraudeurs chassent les Horcruxes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant