8ème Chapitre GRINGOTT

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Parcourir le chemin de traverse dans la peau de Bellatrix  était une sensation étrange. Les gens s'écartaient  en la reconnaissant  ils baissaient la tête et pressaient le pas.
D'autres, la saluaient respectueusement.
Méredith s'amusait de ce rôle. La tête bien droite, le regard méprisant et hautain, elle ignorait superbement les pauvres sorciers, tremblants de peur, qui s'inclinaient devant elle. 

C'était facile pour elle d'imiter Bellatrix, elle avait grandi avec elle, connaissait ses pensées les plus intimes, sa cruauté et son dédain pour tous les autres, y compris les membres de son clan.
Les seules personnes qu'elle ne méprisait pas, étaient sa famille à l'exception d'Andromeda, et Les Lestrange, et bien sûr, Voldemort auquel elle voulait une véritable dévotion.

Accompagné de Sirius et Regulus parfaits dans les rôles de Rodolphus et  Rabastan, elle entra dans GRINGOTT, la banque des sorciers, tenue par des gobelins, particulièrement suspicieux.

Ils lui jetèrent à peine un regard. Elle se dirigea devant un guichet.
- Hum hum !
Le gobelin détacha son regard des papiers qu'il examinait avec soin.
- Oh bonjour, Madame Lestrange. Que puis je faire pour vous ?
- Je désire me rendre dans ma chambre forte.
- Bien entendu. Je suppose que vous avez une pièce d'identité.
Meredith arqua un sourcil.
- Est ce vraiment utile ?
- Je crains que oui, votre baguette fera l'affaire.
Méredith soupira d'agacement et lui tendit la baguette de Bellatrix.
- Je n'ai pas toute la journée. Insista t'elle, et je déteste que l'on me fasse attendre !
- Tout est en ordre, Madame, si vous voulez bien me suivre.
- Ah tout de même !

Ils se dirigèrent.vers l'une des portes du hall, qu’ils franchirent  et pénétrèrent dans un couloir de pierre brute, éclairé par des torches
enflammées.

Le gobelin, répondant au nom de Bogrod, siffla alors, et un wagonnet surgit de l'obscurité.en roulant vers eux, sur ses rails.
Ils montèrent à bord. Ils étaient un peu a l'étroit dans l'embarcation.
Avec une violente secousse, le wagonnet se mit en route et prit de la vitesse. puis le wagonnet se mit à tourner et virer dans le labyrinthe des tunnels, entraîné par la pente des rails. Dans le vacarme des roues métalliques, Ils  ne pouvaient plus rien entendre. Leurs cheveux voletaient derrière eux tandis qu’ils zigzaguaient entre les stalactites, toujours plus loin dans les profondeurs de la terre.

Enfin après plusieurs virages en épingles à cheveux, secoués,  ballottés les uns contre les autres, le wagonnet s'arrêta enfin.
Ils en descendirent, courbaturés, et nauséeux.

La chambre forte des Black était située, non loin de celle des Lestrange, Sirius et Regulus savaient ce qui se trouvaient à l'angle du passage étroit dans lequel ils se trouvaient.

Devant eux, un dragon gigantesque était attaché au sol, interdisant l’accès aux quatre ou cinq chambres fortes les plus profondes de la banque.
Au cours de sa longue incarcération sous terre, les écailles de la bête étaient devenues pâles et friables par endroits. Ses yeux étaient d’un rose laiteux.
Ses deux pattes de derrière portaient de lourds anneaux munis de chaînes qui les reliaient à d’énormes
pitons profondément enfoncés dans la pierre. Ses grandes ailes hérissées de piquants, repliées contre
son corps, auraient rempli toute la caverne s’il les avait déployées et lorsqu’il tourna vers eux son
horrible tête, il poussa un rugissement à faire trembler la roche, ouvrit la gueule et cracha un jet de
feu, les obligeant à rebrousser chemin à toutes jambes.
— Il est partiellement aveugle, haleta Bogrod,  mais ça ne le rend que plus féroce. Nous avons cependant un moyen de le contrôler. Il sait ce qui l’attend quand résonnent les Tintamars.

Le gobelin en sortit plusieurs petits instruments de métal qui, lorsqu’il
les remua, produisirent un vacarme retentissant, tels des marteaux frappant des enclumes miniatures.
Le gobelin  en distribua un à chacun

Les Maraudeurs chassent les Horcruxes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant