Ensemble

[CHANGEMENT À VENIR] Chapitre 17 : Prisonniers

*Toujours en PDV Link*

J'ouvre la porte.

C'est quelque chose qui me met en colère que je vois. Zelda dans une cellule, des menottes reliées au mur attachent ses mains dans son dos. D'après ce que je peux voir dans la cellule, il n'y a pas de lit, donc elle aurait dû dormir à même le sol. Elle pleure silencieusement et semble ne pas me voir, pourtant elle regarde droit dans ma direction. Une fumée noire l'entoure et s'approche tout doucement d'elle. Je m'approche de sa cellule avant d'entendre une voix.
- Tu n'as pas traîné.
Je me retourne et vois, sans surprise, le chef des monstres. Je dégaine aussitôt mon épée.
- Voyons, du calme.
- Relâche la !
- Parce que tu crois que je vais t'obéir ?
- Qu'est-ce que tu espères obtenir d'elle ?! Et quelle est cette fumée ?
- La fumée que tu vois, c'est une fumée des ténèbres. Cette fumée est créée par quelqu'un et envoyée sur une personne. Au départ, elle ne se voit pas, et au fur et à mesure que l'espoir faiblit chez la cible, la fumée devient visible et se rapproche peu à peu de la personne. Quand la fumée s'approche, la personne perd peu à peu ses sens. Zelda a perdu deux de ses sens : la vue et l'ouïe. Et quand la personne perd tout ses sens, la fumée n'a plus que quelques centimètres à parcourir. Et quand chaque millimètres du corps de la cible sont pris dans la fumée, soit la personne meurt, soit elle bascule du côté des ténèbres. Ça, c'est à la personne qui a créé la fumée d'en décider. Pour rendre ses sens à la cible, il suffit qu'une personne pleine d'espoir touche la main de la cible. Et pour répondre à ta première question, ce que j'espère obtenir d'elle, c'est son pouvoir. J'ai déjà le pouvoir de la foudre, du feu, du vent et de l'eau. J'ai donc tout les pouvoirs en ma possession, sauf le pouvoir de la lumière. Oh, j'en ai oublié un autre aussi...

Un rayon noir que je n'ai pas vu venir me touche de plein fouet et me plaque contre le mur. De la fumée noire se matérialisant sous la forme de chaînes m'immobilisa. Le chef des monstres s'approche de moi et me prend mon épée. L'épée se mit alors à devenir de plus en plus foncée, jusqu'à devenir noire. Les chaînes qui me retiennent contre le mur disparaissent et je tombe au sol. Je me sent vidé de mes forces, il me reste si peu d'énergie que je n'arrive même pas à me relever. Le chef des monstres me traîne jusqu'à la cellule de Zelda, ouvre la porte de la cellule, me jette dedans, puis part et referme la porte.
- Évite de te plaindre, tu as déjà de la chance que je te mette dans la même cellule que Zelda.
Il sort de la prison.

Je me précipite vers Zelda et lui prend la main. La fumée noire disparaît. Zelda lève la tête vers moi. Dès qu'elle me voit, elle plonge sa tête contre mon épaule en éclatant en larmes. Je la serre dans mes bras. La voir pleurer me rend tellement triste que ça me donne presque envie de pleurer aussi. Je me souviens soudain que je n'ai toujours pas retiré ses menottes. Mais je les retirerai après. Serrer à nouveau Zelda dans mes bras me fait un bien fou et me fait ressentir une sensation que je ne sais pas décrire.

Après cette étreinte qui a duré environ une minute qui est passée beaucoup trop vite à mon goût, je dégaine mon épée et la passe dans la petite fente entre la main de Zelda et la menotte. Je coupe la menotte et fait de même avec l'autre.

- Maintenant, il faut qu'on sorte d'ici. Mais on a rien qui peut nous aider...
- Il faut utiliser la magie, me répond Zelda.
- Mais les barreaux sont faits avec une matière magique qui empêche de lancer de la magie...
Je m'assois contre le mur, désespéré.
- Il n'y a rien à faire... Nous sommes bloqués ici.
- Il doit bien y avoir un moyen de sortir !
- Dans ce cas, nous n'avons pas ce moyen.

*PDV Zelda (enfin !)*

Je m'assois en face de Link. Il y a un moyen de sortir et nous le trouverons.
- Je peux envoyer un signal à Yumemi...
- Elle ne pratique pas la magie, me répond-t-il.
-... Je peux utiliser le pouvoir du sce...
- Non ! Me coupe Link. C'est hors de question, ton pouvoir n'est pas encore rechargé, il sera mortel si tu l'utilise.
- Oui, mais...
- Il n'y a pas de mais.

Je n'ose pas répondre et pousse un soupir. Il commence à faire frais, signe que la nuit commence à tomber. Malgré ma lutte pour ne pas dormir afin de réfléchir à une solution, je fini par tomber dans les bras de Morphée.

Kimi hazukashi !

Vous l'avez attendu ce chapitre, hein Luciole250 !

En tout cas j'espère qu'il vous aura plu !

Beuzou ❤❤❤