Chapitre 5

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Et alors que je peinais de plus en plus à reprendre ma respiration en sentant mes membres se dérober sous moi, ma vision, elle, se réduisait de plus en plus jusqu'à que soudain, le trou noir.

***

Je me sentais mal. J'avais une affreuse douleur à la tête, comme si un chimpanzé faisait du tambour et du Hip-hop en même temps dans mon crâne se qui, je l'avoue, est dure à imaginer.

J'ouvris un œil mais le refermai bien vite. La lumière du jour était bien trop éblouissante pour que je puisse y voir clair sans que le chimpanzé ne s'excite.

Je levais difficilement mon bras... ou plutôt, je tentais de le lever. En effet, un quelque chose me la maintenait fermement. Je souris difficilement du comique de la situation et m'empressais de brûler ce quelque chose.

Un cris étouffer provenant de ma droite me fit comprendre que je n'étais pas seul. Je levai le bras, en y arrivant cette fois-ci, et mit mon coude sur mes yeux. Je soupirais longuement et recommençai mais cette fois-ci d'énervement. Je m'empressais de détruire l'autre quelque chose qui maintenait mon poignet gauche et ressoupirai de contentement.

Je rouvris un œil qui, grâce à mon coude, était caché de la lumière sadique du jour et ouvris l'autre. J'enlevais tout doucement mon coude pour m'habituer à la clarté et clignai plusieurs fois des yeux.

Je tournais lentement la tête vers la droite en me demandant qui pouvait bien y être et en remettant mon bras le long de mon corp.

Je vis une... une aide-soignante ? Mais où est-ce que je suis, encore...

À bien y regarder, j'avais, à ma gauche, des machines qui font bip et des perfusions.

Je jettai un coup à l'aide-soignante et vis qu'elle avait des bandages dans les mains et me regardait comme si elle avait vu le diable.

Je compris vite que c'était dû à ma démonstration de magie. Voilà encore une autre explication sur le pourquoi je ne montre pas ma magie.

Les gens en ont généralement peur. Pour eux, le magie du feu, déjà d'être bien plus rare que celle des chasseurs de dragons, est souvent significative de destruction mais aussi d'une immense puissance. La grande majorité des personnes ayant cette magie ne savent pas la contrôler étant donné qu'il faut une grande puissance magique et un équilibre parfait entre l'être et la magie. De plus, dans l'histoire de la magie, tous ceux qui ont mal tourné ou qui ont fait les plus gros dégâts (les 93% précisément) étaient des mages de feu. Les gens les maudissaient il y a 2 millénaires et les maudissent encore aujourd'hui. À croire que la théorie de l'évolution est une belle connerie !

Je soupirai, reposai ma tête sur l'oreiller et grimaçai en sentant l'affreuse douleur me reprendre.

Une personne entra dans la pièce mais je ne regardais pas, trop absorbé par le plafond blanc. Une personne vint se placer à côté de mon lit et me regarda dans les yeux. Par pur respect pour la personne, je le regardai aussi et, de ce que je vis, il s'agissait d'un médecin.

Il me sourit et fit un je-ne-sais-quoi qui, en tout cas, provoqua un énorme "clong" puis redressa mon lit afin de me mettre en position assise. Il se releva et je pus enfin le détailler.

Il avait une chevelure noir qui lui tombait jusqu'au bas de son dos. Des espèces de piercings étaient ici et là sur son visage. Je n'étais pas debout, mais je jurerais que ce coloss faisait une bonne tête et demi de plus que moi, alors que j'étais déjà plutôt grand. Mais, malgré son apparence de caïde, il avait un sourire chaleureux quelque peu moqueur.

Médecin : Eh bien, jeune homme, comment allez-vous ?

Natsu : À part une bonne grosse douleur au crâne, je vais plus ou moins bien...

Médecin : Fort bien, avez-vous des questions ou on remplit tout de suite le questionnaire ?

Natsu : Oui, savez-vous où nous sommes, monsieur ? Non parce que la dernière chose que j'ai vu avant le plafond de cette salle était la cour de mon lycée...

Médecin : Alors déjà, appelle moi Gadjil. Ensuite, nous sommes dans l'hôpital de Magnolia. Tu dois sûrement te demander ce que tu fais ici... alors pour commencer, tu as une commotion cérébrale. Tu as aussi une hémorragie interne ainsi qu'un léger traumatisne crânien. Mais à mon avis, tu as la tête dure, tu es tombée, par malchance, sur un caillou très pointu. Nous te l'avons enlevé dès que tu es arrivé. Nous avons recousu et tu as eut droit à six points de suture.

Houla, ça fait beaucoup là, en plus j'arrive pas à réfléchir correctement avec ce fichu chimpanzé...

Gadjil : Tu vas donc rester à l'hôpital jusqu'à que tu sois à nouveau sur pied. Ne t'en fait pas, tes amis qui attendent derrière la porte se sont limite battus pour savoir qui te prendrait les notes des cours.

Je rigolai un peu après sa réponse. Ça ne m'étonne pas d'eux, ils doivent se sentir mal alors qu'ils ont presque rien fait.

Gadjil : Bien, je vais vous poser des questions auxquelles vos amis n'ont pas pût répondre. Ne vous en faites pas, il n'y en a que très peu, alors... votre magie ?

Et allez... je suis sûre qu'il va faire comme l'infirmière derrière lui qui n'a toujours pas bougé depuis tout à l'heure. Je soupirai et me décidai de lui répondre.

Natsu : Je... je suis dragon slayer de feu...

Il me regarda un instant, cherchant à savoir si j'était sérieux ou non. Je vous le dit, cette magie fait peur à tout le monde...

Gadjil : Très bien, je n'avais encore jamais entendu cette combinaison mais je vais vous avouez quelque chose...

Il regarda autour de lui et beugua en voyant l'aide-soignante. Il rigola un peu et la poussa jusqu'à la porte en lui demandant de prévenir mes amis que je suis réveillé. Elle acquiesça doucement et partit, toujours dans ses songes.

Gadjil : Bien, maintenant qu'il n'y a plus d'oreilles indiscrètes...

Natsu : Je vous écoute...

Gadjil : Moi aussi je suis un dragon slayer. Moi je suis un dragon slayer d'acier !

Une rencontre de saisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant