Une rencontre de saison

Chapitre 15

Lorsque je posais le premier pas, le silence se fit. Tous nous regardèrent, puis Wendy, Luxus et Roméo vinrent se prosterné. Je ne m'en lasserai jamais. Lucy se dégagea de mes bras et s'assit sur une chaise, bien vite rejointe par moi-même.

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Lorsque nous finissâmes notre petit déjeuner, Lucy me pressa de me mettre en maillot pour aller dans la piscine et, en tant que gentleman, je ne pus m'autoriser à lui refuser cette demande. Avant qu'elle ne parte elle-même se changer, je lui embrassai le front, puis lui fit un calin, puis lui réembrassait le front avant de la laisser filer.

Je me changeais le plus vite possible pour la retrouver, mettant un short de bain rouge comme mes flammes. Je courus comme un dératé dans les couloirs de la maison, et ce qu'il devait arriver arriva. Je me suis perdu. Ne rigolez pas s'il vous plait.

Après avoir demandé affreusement gentillement à une femme de ménage mon chemin, non seulement elle s'était moquée de moi, mais en plus, j'appris que j'étais de l'autre l'autre côté de la baraque.

Je hattais donc le pas, d'humeur grincheuse d'avoir perdu quelques minutes avec ma Luce. Vraiment la poisse !

Je sortis sur la terrasse où tous le monde paniquait et je fus alors étouffé par quatre personnes : Luxus, Wendy, Roméo et ma Luce.

- Je suis réellement désolé, commença Luxus après m'avoir lâché, mais nous avons paniqué et avons appelé votre père...

...

- Quoi ?! C'est pas possible, j'ai vraiment une poisse d'enfer aujourd'hui ! Me lamentais-je sur mon sort.

Je décidai donc de l'appeller et, bien évidemment, en tant que fils préféré, incroyablement doué et super beau, il me répondit dès la première sonnerie.

- Je vais bien, ne viens pas ! Lui dis-je précipitais-je.

- Mais...

- Chut !

Et je coupais. Suis-je un énorme connard envers mon daron ? Oui, totalement ! Mais c'est pour la bonne cause, il m'aurait collé aux basques et, sincèrement, je préfère largement crever à côté.

En levant les yeux, je fus surpris du regard d'Erza. Non seulement ma fin était proche, mais je risquais de me pisser dessus d'un instant à l'autre.

- Comment tu parles à ton père, crétin ?! Me hurla t-elle dessus, t'es p't-être un dragon puissant et tout le tintouin, mais dans la vie, on respecte ses aînés et la règle s'applique à tous le monde !

- O-oui Erz-a-a, à tes ordres... bégayais-je maladroitement.

- Bien, allons-y dans ce cas ! Se dirigea t-elle à toute vitesse vers la terrasse où une piscine creusée se trouvait.

Je soupirai de soulagement et souris à ma Luce qui semblait s'inquiéter pour moi. Puis nous nous dirigeâmes vers l'immense piscine de ma blonde. Je l'observait donc trempé son pied, puis l'autre et, ayant finalement décidé qu'elle allait trop lentement, je la pris dans mes bras et nous bascula dans l'eau relativement fraîche de cette piscine.

Bien évidemment, elle hurla dès que sa tête eut atteint la surface. Paix à mes oreilles, je les aimais... puis s'en suivit une série de coup sensés me faire mal. Comment ne pas rigoler à cette vision ? En plus, elle est tellement belle quand elle rage ma Luce...

Nous restâmes deux bonnes heures à nous amuser, à jouer à des jeux plus débiles les uns que les autres, et à se marrer de notre stupidité, surtout celle de Grey.

Puis vint l'heure de manger pendant laquelle les parents de ma Luce m'observait alors que j'écoutais attentivement le programme que Mira souhaitait mettre au point pour l'après-midi. Nous commencerions par un jeu de bière, puis un action ou vérité une fois qu'on serait bien bourrés, puis j'ai pas suivit le reste, je me demandait plutôt comment survivre. Peut-être que l'entretien avec les parents de ma Luce serait suffisamment prolongé pour rater le premier jeu, puis l'action ou vérité, il est préférable de choisir des actions.

***

Je me rendait le plus lentement possible dans l'immense salle où trônait un trône. Il fallait que je réussisse un gigantesque coup de maître. Il s'agissait de les convaincre que le meilleur choix possible pour leur fille était moi-même. Puis de me donner la main de leur fille, puis de rallier nos deux royaumes, puis de faire une ribambelle d'enfants à ma jouvencelle, puis... voilà quoi ! Il faut donc que je sois au meilleur de ma forme pour cet entretien.

En ouvrant les portes, je pus remarquer que mes futurs beaux-parents m'attendais. Qu'ils m'attendent, les meilleurs partis savent se faire attendre !

Je leur souris en m'avançant tandis qu'ils me toisent de haut sur leur trône. Deux rangées de gardes se tiennent de chaque côté du trône. J'en vois certains trembler, d'autres faire genre qu'ils ont pas peur, d'autres qui évitent mon regard : hilarant.

Enfin arrivé aux marches, je reste debout. Je suis de sang royal, moi aussi ! Et il est hors de question que je me prosterne devant des humains, ça, jamais.

J'attend. Pourquoi les gardes ne partent pas ?

- J'ai cru comprendre que vous vouliez passer un accord avec nous, commence le roi, impatient.

- J'ai cru vous avoir dit que je voulais en parler en privé... rétorquais-je.

Le roi hésita puis, en soufflant, il fit un geste à ses hommes qui partirent, nous laissant que tous les trois dans la grande salle.

- Bon, les regardais-je dans les yeux, commençons !