Chapitre 14

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Elle poussa une grande porte et nous nous retrouvâmes devant une grande table pleine de superbes mets. Deux personnes y étaient attablées, très certainement ses parents.

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Je me sentis soudainement très gêné. Non seulement les parents de ma blonde semblaient attendre depuis longtemps, mais en plus mon futur beau-père me regardait bizarrement. Surtout le bras que je venais d'entourer autour des épaules de ma Luce.

Je le retirai aussitôt, ne voulant pas l'offenser dès le début de notre rencontre. Quoiqu'au moins, il comprendrait directement mes sentiments et intention envers sa magnifique jeune fille.

- Bonjour, je me nomme Jude Heartfilia, mais vous devez déjà me connaître... s'annonça ce qui devait être son père, vous êtes ?

- Bonjour, Natsu Dragneel, enchanté. Lui échangeais-je une poignée de main.

- Layla Heartfilia, de même, se présenta la copie de Lucy en plus vieille et avec une odeur moins enivrante.

Jude nous fit ensuite signe de nous mettre à table. Il se trouvait à un bout, Layla à l'autre et moi et Lucy en face à face à peu près au milieu de la longue table. Jude se racla la gorge et commença :

- Notre fille vous a présenté comme étant prince draconien,...

- C'est exacte. Lui répondis-je en souriant.

- Dans ce cas, nous aimerions établir une sorte de pacte.

- Pour ?

- Éviter que vous nous preniez notre royaume par la force. Dit la vieille blonde d'une traite.

- Je l'aurais quoi qu'il arrive, mais je préfère en discuter en privé, annonçai-je, moi, le prince Natsu en jetant un léger regard à ma blonde.

- Comment ça ?! S'affolèrent le roi et la reine du même ton.

- En privé ! Gronda-je sourdement.

Le silence tendu régna ensuite le reste du repas.

***

Le soir tombait doucement tandis que nous rejoignions la chambre de ma princesse, que dis-je, de ma futur reine. En y repensant bien, je me posai immédiatement la question du "où vais-je dormir ?". Alors, doucement, j'attrapai la main de Lucy pour la retourner sans trop la brusquer.

- Dis, Luce, je dors où ?

- Euh je croyais... enfin il me semblait que... non, enfin si, heu... bégaya t-elle

- Dis-le Luce, je vais pas te mordre ! Rigolais-je, la faisant rougir plus qu'elle ne l'était déjà.

- Et bien... comme mon lit est grand je pensais qu'on pourrait... heu...

- dormir dans le même lit ? Demandais-je, aucun problème, ça ne me dérange pas !

- Tant mieux... souffla t-elle, soulagée.

Elle ouvrit la porte de sa chambre et se saisit bien rapidement de son pyjama avant de m'informer qu'elle s'en allait se doucher. Me retrouvant donc seul dans la grande pièce qu'est sa chambre, je sortit mon téléphone et surfait sur les réseaux. Je répondis ensuite à un message de mon père qui disait, je site "protégez-vous !", très gênant. Si Lucy l'avait lu elle serait sûrement rouge tomate. Moi, en revanche, ça me fit bien rire. Après une bonne heure, elle revint dans la chambre. Ses cheveux trempés humidifiaient son haut, lui collant à la peau.

"N'y pense même pas Natsu ! Calme toi, tout va bien se passer !" me hurlait mon esprit un peu trop pervertie à mon goût.

Fermant les yeux, je respirait un bon coup, essayant d'oublier, ou du moins d'ignorer, les scènes que m'envoyait le mauvais côté de mon esprit, tandis que le gentille m'envoyait des jardins de pâquerettes... hum, j'espère qu'il trouvera mieux la prochaine fois...

BREEEF

Je me levai (en cachant mon érection naissante) et récupérai mon saroual blanc ainsi que mon shampoing  dans mon sac. Je filais ensuite sous la douche, assurant à Lucy que j'arriverai sans doute à me débrouiller tout seul.

J'y trouvai rapidement une serviette que je posai à côté de mes habits. Je me déshabillai et m'introduis directement dans la douche. Je me mouillai, me soulageai, me savonnai, puis me rinçai avant de me sécher avec la serviette trouvée. Je me rhabillai avant de me diriger tranquillement vers la chambre.

La lumière y était déjà éteinte. Je déposai à tâton mes habits sur ce qui semblait être ma boge et m'insallai ensuite tranquillement sur le lit. Lucy devait déjà dormir vu le temps que j'avais prit pour ma douche, pire qu'une fille (et c'est sacrément difficile) !

Me calant un peu plus contre elle, je la prit dans mes bras en soupirant d'aise après avoir pris une goulée de son parfum. Inconsciemment (nda: ou pas), elle se retourna vers moi en cuinant et en se frottant la tête dans mon cou. J'aurais pu la contempler toute la nuit durant, mais Morphée semblait avoir d'autre plan pour moi.

***

- Heeeey !

Je sursautai. Je faisait un magnifique rêve où ma Lucy et moi étions sur le trône entrain de gouverner. Je tournais la tête et vis Grey, en beugue total. Et, alors que j'allais lui gueuler dessus, Mirajane entra ensuite, découvrit la scène de crime, regarda Grey et partit.

Je tournais la tête vers Grey qui me fixait bizarrement et là, il reçut un énorme coup de balais en pleine tronche. La détentrice du balais ? Voyons, quelle question, il s'agissait bien évidemment de Mirajane !

Elle le tira ensuite hors de la chambre en le trainant par les oreilles. Je décidai donc de me lever. C'était bien évidemment sans compter un énorme pois sur moi. En y regardant de plus près, je fus surpris de voir ma Luce allongée sur moi, la tête toujours dans mon cou. Finalement, il est possible que je reste encore un peu...

Après une bonne demi-heure, Lucy se réveilla. Elle se releva subitement, appuyant sur mon érection matinale et me vira du lit d'un coup de pied en hurlant comme une folle "Lucy Kick". Complètement bargeo la meuf.

- Luce... déjà que mes neurones se comptes sur les doigts de la main, si tu te mets à me frapper la tête, je ne suis pas convaincu qu'il m'en reste... grommelais-je en me hissant sur le lit.

- Ah oui, désolée... rougit-elle.

Je soupirai puis me plaçai à ses côtés afin de lui faire un gros calin matinale. Elle n'y répondit pas au début et n'y répondit pas non plus à la fin. Mais je m'en fichait, tant que je l'avais contre moi, plus rien n'avait d'importance.

La prenant ensuite en princesse sous ses petits cris aigües trop mignons, je la porta jusqu'à la salle à manger en me laissant guider par ma Luce qui avait capitulé et qui se tenait désormais à mon cou. En arrivant, je pus me rendre compte que tous nos amis, Wendy et Roméo, ainsi que le groupe de Luxus (parce que le nom est affreux) nous attendait en discutant chacun de leur côté.

Lorsque je posais le premier pas, le silence se fit. Tous nous regardèrent, puis Wendy, Luxus et Roméo vinrent se prosterné. Je ne m'en lasserai jamais. Lucy se dégagea de mes bras et s'assit sur une chaise, bien vite rejointe par moi-même.

Une rencontre de saisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant