Chapitre 42 : Festivités sanglantes

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De retour à Sparte, Kassandra signale à sa mère qu'elle est prête à affronter les rois.

Myrrine : Je vais prévenir les éphores, on se retrouve dans la salle des trônes.

Kassandra : D'accord je t'y retrouve.

Sa mère part, la jeune femme en profite pour parler à ses deux amis Athéniens.

Kassandra : J'espère que tout ira bien.

Thémistocle : Tu as les preuves contre le roi Pausanias, alors oui, tout devrait bien ce passer.

Son amie lui sourit et entre dans la salle des trônes, sa mère l'a rejoint avec les éphores, Archidamos semble en colère.

Archidamos : Pourquoi ce retard ?

Myrrine : Désolé pour cette attente.

Archidamos : Tu as convoqué les éphores ?

Pausanias : Tu as du parvenir à tes fins pour réussir à réunir cette foule béate.

Kassandra : En effet, d'ailleurs, j'ai un cadeau pour vous, la couronne de lauriers gagné aux jeux Olympique.

Elle leur montre la couronne et là leur donne, elle ne leur précise pas que Testiklès est mort, car elle sait très bien que les rois savent que les femmes non pas le droit de participer aux jeux. Et si elle leur dit que c'est Thémistocle qui a gagné la couronne, qui sait ce qu'ils vont leur faire.

Archidamos : Tu n'as que de bonne nouvelle, alors pourquoi avoir fait venir les éphores ?

Ephore : On nous a parlé d'accusations sérieuses.

Pausanias : Des accusations ? Contre qui ?

Kassandra : Tu fais comme si tu ne savais pas, Pausanias, Sparte doit être débarrassé de lui avant qu'il ne soit trop tard, c'est un membre du culte de Kosmos et un traître envers l'état.

Archidamos : Un culte de Kosmos ? D'où sortent ces sornettes ?

Pausanias : C'est censé être une plaisanterie ?

Kassandra : J'en ai ici la preuve.

Elle sort la lettre qu'elle a trouver sur Lagos et la donne à l'éphore.

Kassandra : La preuve est juste là, vous savez qu'il est coupable.

L'éphore lit la lettre et ce retourne vers les rois.

Ephore : Ainsi les rumeurs étaient vraies, nous n'aurions jamais pensé qu'un roi puisse manquer autant d'honneur.

Pausanias : L'honneur fait partie du passé.

Kassandra : Pour tes crimes, tu mérite la mort.

Pausanias : Comment ose-tu menacer un roi ?

Ephore : Pausanias, ton titre de roi t'est retiré, à compter de ce jour, tu es banni de Sparte.

Deux gardes l'empoignent par les bras pour le faire sortir du palais, ça ne l'empêche pas de jurer.

Pausanias : Je jure devant Athéna et Arès que vous le regretterez, la justice triomphera.

Kassandra : Dommage pour toi, Athéna et Arès sont de mon coté, et crois-moi, la justice sera de mon coté, roi fantoche.

Les soldats le jette dehors avant de refermer les portes du palais, le roi Archidamos semble troublé par cette révélation, Gôrgo qui a tout entendue s'approche de lui.

Myrrine : Pardonne-nous mon roi, ma fille ne pouvait le laisser occuper plus longtemps ce trône.

Archidamos : Naturellement, vous avez légèrement mérité de recouvrer votre statut de Spartiate, Sparte vous offre sa gratitude et vous restitue votre maison.

300 : L'odysseyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant