J'avais tout perdu...

Chap. 13 Tu me comprends

Hey hey hey ! Voilà le chapitre suivant ! J'vous laisse tout de suite avec le texte ! Bonne lecture !
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Chap. 13 Tu me comprends

[Aomine]

"One last weeeek ! I'm looking forward to being on holidays sooo much ! trépigna Matt. I promise, I'll get a girl this time ! A blondie cutie ! (Plus qu'une semaine ! J'ai teeellement hâte d'être en vacances ! trépigna Matt. J'vous promets que j'me trouverai une copine cette fois ! Une mignonne petite blonde !)
-Shush idiot, we all know you won't get anyone. (Tais-toi idiot, on sait bien que t'auras personne.)
-Jordan you're so mean !" (Jordan t'es si méchant !)
Je lançai un petit regard amusé à Ben avant de me remettre à travailler.

"Daiki, I managed to retrieve the tests from last year. Interested ? (Daiki, j'ai réussi à récupérer les interros de l'année dernière. T'es intéressé ?)
-Yes please, I'll do them during the holidays. (Oui s'il te plaît, j'les ferai pendant les vacances.)
-You're so motivated, se plaignit le pivot. (T'es tellement motivé.)
-I've not always been, admis-je en souriant doucement. In high school, I was the typa guy that never attends class. My best friend shouted so much on me and forced me to work that I couldn't just not do it. She changed me. I'm not particularly gifted for studies so I gotta work. (Ça a pas toujours été le cas, admis-je en souriant doucement. Au lycée, j'étais le type de gars qui va jamais en cours. Ma meilleure amie m'engueulait tellement et m'a forcé à travailler, si bien que je pouvais juste pas ne pas le faire.)
-You're impressive. (C'est impressionnant.)
-I'm not !" (Nan !)
Je ris, un peu gêné.

C'était depuis que j'avais arrêté le basket, pour limiter ma dépression. J'avais tout perdu, et je ne pensais qu'au basket... Ma première lubie avait été le porno. Beaucoup trop de porno, tous les jours, plusieurs fois, des dizaines parfois. Je m'en fatiguais physiquement, à m'en rendre malade. J'avais alors développé une véritable addiction, à m'en réveiller la nuit pour me branler...

Au début, ce n'était que ça, puis, au lycée, j'ai commencé à me rendre compte de la possibilité que j'avais de cesser de regarder pour enfin vivre. J'avais enchaîné les filles... et je m'étais lassé. L'ennui m'avait fait réaliser avec douleur l'ampleur de ce dans quoi j'étais tombé.

Pour ma dernière année de lycée, Satsuki m'avait repris en main. Cela avait été une période horrible, au début surtout. J'avais arrêté toute relation sexuelle, tout magazine pornographique, du jour au lendemain, car je savais que c'était trop. Et j'avais commencé à travailler, me noyer dans le travail la première année, même, pour oublier le basket qui m'obnubilait.

Puis, arrivé à l'université, j'avais peu à peu relâché la vis. Finalement j'avais accepté ma peine, devenue une nostalgie qui explosait de temps à autre. Ma vie, outre cela était devenue normale.

"I repeat, you're impressive. (Je répète, t'es impressionnant.)
-Why ?! (Pourquoi ?!)
-Your notes are so good, sushi ! (Tes notes sont si bonnes, sushi !)
-Should I call you Burger ?" (J'devrais t'appeler Burger ?)
Il ricana et me donna une petite claque derrière la tête.

J'avais remonté la pente. Je pouvais presque être heureux maintenant.
"Daikiiii ?
-Mm ?
-Could you lend me your notes ? (Tu peux me passer tes notes ?)
-Sure. (Bien sûr.)
-Ah you're so nice dude !" (Ah t'es trop sympa mec !)
Je me moquai légèrement du grand brun et de son attitude enfantine.

La porte s'ouvrit et le rouge, accompagné du métis entrèrent en nous saluant. Ma joie descendit immédiatement ; je perdis mon sourire et mon entrain.