J'avais tout perdu...

Chap. 16 Car rien ne nous retient ici

Aya ! Hello à tous ! Voici le chapitre 16 ! J'espère qu'il vous plaira ! Je vous souhaite une très bonne lecture !
—————————————————————————————————————————————————————————————

Chap. 16 Car rien ne nous retient ici

[Aomine]

"Up Aho !"
Je gémis en m'étirant de tout mon long,
"'seconde... sent bon...
-Debouuuut !"
Je me mangeai un pied en pleine tête. Définitivement, la coach était bien moins douce que son tigre.

Je me levai, fatigué, et me rendis immédiatement à table pour un délicieux petit-déjeuner à l'américaine. Immédiatement après, je retournai me coucher, sans vraiment entendre la conversation qui avait l'air assez sérieuse entre les deux autres. Le claquement de la porte me fit grimacer.
"Tu te r'couches pas ? m'efforçai-je d'articuler.
-Si, je suis arraché."
J'attendis qu'il s'installe à mes côtés et tentai de me rapprocher un peu ; il m'écarta simplement, ce qui me réveilla totalement. Que ce passait-il ? Je ne pouvais pas demander comme ça... qu'avais-je fait ?

"On ira jouer après ?
-Mm..."
Je me levai, sortis mon ordinateur, et commençai à bosser vaguement, lançant des regards au bel endormi. Je pris discrètement une photo, souriant largement, puis repris mon travail, l'esprit dérangé par l'étrange comportement du jeune basketteur.

Il se réveilla une heure et demi plus tard et s'habilla rapidement.
"Emm Taiga ?
-Mm ?
-Ça va ? tentai-je.
-Viens, on va jouer."
Je ne dis rien, passai un bras autour de son cou ; j'approchai ma bouche de son oreille.
"Excuse-moi."
S'il savait la valeur de ces mots... Devais-je avouer plus ? par quoi devais-je commencer ?

Il ne réagit pas. Nous jouâmes. Il était brutal...

Un groupe nous rejoignit bientôt, nous formâmes des équipes et le carmin sembla se détendre un peu. Nous gagnâmes, évidemment.
"Taiga, on va manger ? finis-je par demander quand nous nous retrouvâmes à nouveau seuls.
-Ouais, je connais un coin sympa tout près."
Nous nous rendîmes dans un petit restaurant simple, presque aussi sobre que la chambre du jeune homme.

"Y a quelque chose qui va pas depuis ce matin, Taiga..."
Il ne répondit rien.
"Je sais que c'est de ma faute... — Mec écoute, je suis peut-être aveugle, peut-être que ça te paraît évident, mais dis-moi ! J'aime pas te voir comme ça..."
Il demanda à un garçon de venir pour prendre nos commandes ; je grognai.

"Tu vas passer dix jours à tirer la gueule sans m'expliquer pourquoi ?
-Tu le sais très bien, cracha-t-il.
-J'ai... joué, c'est ça ?"
Il acquiesça en se cachant derrière un morceau de pain.

Je souris, heureux de lui avoir arraché ces mots. Je me penchai un peu sur la table.
"Je ferai attention à ne pas te faire croire que je joue. Car je ne joue pas.
-Tu..."
Nos plats arrivèrent ; j'eus un petit sourire en coin. Il avait juste besoin d'être rassuré.

*

"Je t'avais dit que les Bulls allaient les défoncer !
-M'en fous, tu verras quand je jouerai en NBA, je les éclaterai tes Bulls !
-Tu veux rentrer en NBA ?!" s'exclama le carmin.
Cela m'avait échappé...
"C'était mon rêve quand j'étais gosse, opinai-je.
-Et maintenant ?
-Je crois que ça revient... Enfin...
-C'est génial !"
J'avais les jambes sur le dossier du canapé, la tête vers le sol. Alors je manquai de partir en galipette arrière lorsque le jeune japonais me sauta à moitié dessus.
"Oi oi attention !"
Je laissai mes jambes tomber sur le canapé et me retrouvai à étreindre le bel adonis. C'était peut-être un peu risqué...