Et voici le tout dernier chapitre de cette fiction ! J'espère qu'il vous plaira ! J'vous souhaite une très bonne lecture à tous !
—————————————————————————————————————————————————————————————Chap. 20 Le meilleur joueur du monde
[Aomine]
J'en avais mal au ventre... Mon cœur battait trop vite... Je serrai mes poings, ne pouvant m'empêcher de sourire. J'avais récupéré ma valise contenant toute ma vie, ne restait qu'une porte à franchir. J'avais le pas tremblant, cela ne me ressemblait pas... Mais ces six derniers mois avaient été si durs...
La vitre teintée servant de porte fut vite franchie et je dardai sur la foule un regard perçant. Je souris un peu plus d'un coup. Un homme avança vers moi, le pas pressant ; je l'imitai. Mon cœur...
Nos bras ouverts se refermèrent sur nos corps et nos torses s'écrasèrent fortement l'un contre l'autre. Nos cœurs battaient enfin à l'unisson. Je cachai mon nez dans son cou et m'emplis de cette odeur divine.
Ce fut difficilement que nous nous écartâmes, juste assez pour nous faire face. Mon cœur... J'appuyai mon front contre le sien et fermai les yeux pour profiter du calme un instant.
"Tu m'as tellement manqué..."
Mes paupières se soulevèrent doucement et je me penchai sur ses lèvres.Nous partageâmes un long baiser fougueux.
"Toi aussi... — J'avais peur que tu sois même pas sur Chicago...
-J'étais encore à Washington avant-hier, rit de dunkeur en caressant mes cheveux. Mais j'ai une longue période sans bouger là.
-J'aurais aimé te voir jouer autre part qu'à la télé.
-Moi j'ai hâte de jouer contre toi.
-Prépare-toi... Je vais te détruire... Tu sais que j'ai passé six mois à jouer..."
Le rouge se passa la langue sur les lèvres et me resserra contre lui.
"J'ai hâte de voir ça..."
Nous nous embrassâmes à nouveau.Une main autour des épaules l'un de l'autre, nous regagnâmes un taxi qui nous guida jusque chez lui.
"Ow, c'est sympathique ici !
-Un peu vide quand même.
-T'inquiète, je suis là !"
L'américain me frotta les cheveux en riant, visiblement rassuré. Il vint me câliner, collant son torse à mon dos. Ses lèvres et son nez vinrent courir dans mon cou.
"J't'ai rarement connu si tactile."
Le jeune homme grogna en me serrant un peu plus."J'aurais un voyage au Japon à faire dans les trois mois, j'irai chercher le reste de mes affaires."
Le jeune homme me relâcha doucement.Je m'avançai dans l'appartement, découvrant la salle-de-bain, une chambre d'amis aussi, puis la chambre. Un maillot était posé sur les draps blancs. Je me laissai tomber à côté.
"Et je vais dormir avec ce grand joueur..."
Je saisis le jersey et le brandis devant moi pour pouvoir lire les inscriptions au dos.
"Kagami 10. — Tu sais que je t'admire encore plus pour ça ?"
Je mis le maillot de côté pour regarder le carmin, et réaliser une nouvelle fois. Un sourire colora mes lèvres.
"Tu m'as vraiment manqué abruti !"
Je lui balançai le vêtement dans la tête, comme pour cacher mes mots.Il m'avait manqué.
*
"Putain Dai...
-Quoi ?
-Je reconnais à peine ton jeu.
-Satsuki a passé les six derniers mois à m'entraîner. Elle compte venir ici pour devenir entraîneuse à plus haut niveau.
-Elle est entraîneuse ?!"
Je riotai.
"Pas directement. Fin depuis le collège elle a toujours entraîné mon équipe, elle a toujours été douée pour ça - surtout depuis son stage avec Aida Kagetora. Elle a fait des études de sport et de nutrition, et les six derniers mois l'ont convaincue de ce qu'elle voulait faire.
-Faudra lui présenter Alex, ça pourrait lui apporter quelque chose."Le rouge se laissa tomber sur le banc et son visage se fit très sérieux.
"Tu sais, j'aurais pas dit ça y a six mois, de toute manière j'aurais pas su. Maintenant que je suis à Chicago, que j'ai été repéré, que j'ai vu ce que c'était de jouer pro, je sais. T'as le niveau pour jouer en pro, Dai, je le dis pas pour te faire plaisir."
Un frisson parcourut mon échine ; je me braquai.Le jeune joueur fronça les sourcils face à mon manque de réaction et me fit signe de m'installer à ses côtés. J'obéis docilement, sans un mot.
"Oi... Daiki... Qu'est-ce qui va pas ?"
Sa voix était lointaine, comme si elle ne s'adressait pas à moi. Je ne me sentais pas de répondre, et n'en ressentais pas même le besoin.Les souvenirs m'assaillaient de toutes parts. C'était fou. Je devenais fou. Je replongeais dedans. Mon collège, mon lycée : tout ! Tout défilait sur l'écran de mon esprit.
Le jeune homme saisit ma main et la serra fortement. Je tremblais.
Le corps du carmin se colla contre moi, comme pour me réchauffer de la froideur qui venait de prendre possession de mon être. Ses lèvres s'approchèrent de mon oreille pour préférer les murmures aux mots, moins agressifs, plus doux. Il me demandait de me calmer, me réconfortait en répétant indéfiniment qu'il était là, m'assurait que tout irait bientôt mieux... mais presque rien ne m'atteignais.
"Raconte-moi si ça peut te faire du bien."
Pour m'apaiser ? Lui dire ?
"J'oublierai jamais ce qui s'est passé, mon collège, mon lycée. J'étais tout gamin quand j'ai décrété que je serais pro, j'étais même pas au collège. Et après, tu sais... tout s'est détruit. Et ce rêve aussi."
Mes ongles me rentraient dans la peau ; je respirais par à-coups, à grandes goulées.Me tête vint se cacher dans le cou de mon amant, et des larmes coulèrent le long de son cou.
"Je suis si faible...
-Oi Dai... T'as traversé des choses difficiles et tu t'es relevé, c'est normal qu'il y ait des moments un peu durs même maintenant. Mais ça va aller, je te dis... Je suis là... Je serai toujours là..."
Je souris doucement, lamentablement.
"Toujours ? ironisai-je.
-J'espère oui..."
Il m'embrassa le crâne avec tendresse."Réaliser ce rêve...
-Ne serait-ce pas montrer que t'as réussi ?"
Avait-il raison ?
"Si...
-Alors donne-toi les moyens. Je t'aiderais, sois-en sûr. Je serai là pour t'épauler."
Le carmin releva mon menton et me fixa longuement, protecteur.Nous nous embrassâmes pour seller cet instant.
*
J'attendais, un peu perdu. La foule se pressait à la sortie, et moi... Ils arrivèrent, bruyamment acclamés. Le numéro 10 me repéra presque immédiatement et tenta de se frayer un chemin, bien que difficilement. Entre les fans et les paparazzis, le trajet bien que court s'avérait complexe.
Une main se referma sur mon poignet et je me fis tirer d'un grand coup, ramené près de lui. Les caméras se braquèrent alors sur moi et des questions concernant mon identité fusèrent.
"He's the next best player in the world, sourit simplement mon amant, une main possessive sur mes hanches pour éviter que je ne me fasse arracher à lui. He's called Daiki. Daiki Aomine." (C'est le prochain meilleur joueur du monde. Il s'appelle Daiki. Daiki Aomine.)
Je frémis à l'entente de sa voix brûlante."Ça t'a plu ? souffla-t-il au creux de mon oreille.
-Joli match..."
Je lui lançai un regard carnassier.
"Mais on pourrait en faire un encore plus beau tous les deux, ce soir, tu penses pas ?"
L'homme ricana.
"Ça fait parti de ton entraînement pour devenir numéro un ?
-Je suis déjà numéro un."
Je reçus une petite tape derrière la tête.
"Sûrement, Aho."
Baka...—————————————————————————————————————————————————————————————
Et voilàààà fin de la fic ! C'est peut-être assez brutal, surprenant, je sais pas exactement, mais voilà la fin ! J'espère que la fic vous aura plu ! Je sais pas exactement pour quand ce sera, mais je vous dis à bientôt pour un nouvel Aokaga ! Portez-vous bien surtout ! Bye, Kagamine ❣️
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J'avais tout perdu...
FanfictionAokaga ! Kagami est un étudiant américain, passionné de basket. Senior, il vit sur le campus de son université avec ses amis. En cours d'année, cependant, un jeune japonais rejoint leur colocation... N'aime-t-il pas le basket comme il le prétend ? B...