_ J'ai un entretien d'embauche avec Monsieur Morrisson pour le poste de vice-présidente marketing et administratif.
Puisque oui, avant de démissionner de plusieurs postes dans des entreprises machisme et sexiste, en m'a toujours nommé en tant que vice-présidente que sa soit dans la vente, la finance ou les affaires juridique.
Eh bien oui, j'ai fait l'école militaire à la maison, école privée dans un secteur de bourge et j'ai fini par entré dans une prestigieuse université à Tokyo en faculté d'économie, droit et gestion tout sa en enchaînant des stages de 2 mois dans des entreprises, job à mi-temps après les cours pour me payer de quoi manger et tutrice pour les étudiants en difficulté.
Bref, mon CV impressionnait beaucoup de personnes mais mon caractère les repoussait malheureusement.
Surprise elle me regarde en haussant les sourcils puis tape quelque chose sur son clavier me demande de signer sur une tablette la confirmation de ma venue et appelle Monsieur Morrisson par téléphone pour lui prévenir de ma présence.
_ Je vous prie de patienter un instant dans la salle d'attente, Monsieur Morrisson arrive dans quelques minutes vous cherchez, souhaitez vous un verre d'eau en attendant ?
_ Non merci.
Allant m'installer dans la salle d'attente sur un fauteuil le dos droit et le regard direct j'attends avec impatience celui qui va faire passer mon entretien d'embauche, c'est le 4 ieme que je passe en une journée et je suis totalement épuisé mais je ne le montre pas.
Le maquillage y est pour quelque chose aussi.
Un homme grand et mince portant sur lui un costume vert olive qui ne lui met pas dû tout en valeur et des chaussures pointu, apparait et vient a ma direction le sourire aimable en apparence, il se présente.
_ Madame Rodriguez enchanté de vous connaître, je me présente Micheal Morrison et c'est avec moi que vous allez passer l'entretien d'embauche.
_ Enchanté de même.
_ Suivez moi nous allons dans mon bureau.
Je hoche la tête et le suit pendant que nous marchons cote à cote en direction de l'ascenseur, je remarque beaucoup trop de regard me dévisager comme si j'étais un alien, ce qui me déplait fortement et je n'hésites pas à le dire.
_ Est-ce normal que des gens me regarde comme si j'avais commis un crime ?
Je demande pour être sûr de ne pas être tombé dans une entreprise qui privilégie plus les personnes blanc que de couleur.
Ce qui ne serait pas une surprise en soit...
_ En vérité je ne sais pas non plus, après vous.
Me laissant passer la première à l'intérieur de l'ascenseur, j'intercepte son regard qui a failli se baisser pour regarder mon fessier visible, je préfère ne rien dire pour l'instant à condition qu'il ne recommence même pas un peu.
Erreur de ma part de croire encore une fois à un homme, son regard ne cesse de me dévisager de façon pervers et vulgaire m'affirmant sur ces arrière pensée qu'il a en tète.
Arrivé à son bureau, il me propose de m'asseoir sur un fauteuil ce que je fais en gardant un visage cependant impassible et lui s'assit juste à coté de moi.
Sur son bureau traîne un dossier contenant surement mon cv puisqu'il le prend en main et me regarde de la même manière qu'il y a quelques instants mais cet à instant là que j'ai pris ma décision entre travailler avec un homme tel que lui dans une entreprise où aucune personne de couleur ne travaille ou partir sans avoir regret.
Le choix est vite fait.
_ Mlle...
_ Madame, appeler moi madame. Rectifiais-je de manière claire pour mettre les points sur les i dès le départ.
Surprise par mon ton dur qui était autrefois un tant soit peu chaleureuse, il continu sur sa lancée un peu perturbé.
Et il se dit directeur des ressources humaines ?
Alors qu'il c'est même pas gérer ces émotions dont je vois à travers._ Excusez-moi, alors Madame Rodriguez parlez moi de vous.
Ne laissant rien paraitre de ma colère, je croise mes jambes et le regarde froidement quand t'il louche dessus.
_ Et si on parler de vous plutôt ?
_ Moi ? Demande t-il en balbutiant prise au dépourvu.
Respirant un dernier coup de façon bruyant pour essayer de me calmer et ne pas aller trop fort avec ce genre d'énergumène, je me lève lentement de mon siège déjà que je suis fatiguée par cette journée je n'ai pas envie de m'écrouler devant lui et je le regarde droit dans les yeux.
_ Oui, vous Monsieur Morrisson un pervers qui zieute sur mes fesses quand j'ai les yeux ailleurs ou le dos tourné, vous croyez vraiment que je vais travailler dans une entreprise qui n'embauche même pas de personnes de couleur et en plus de cela travailler avec une personne tel que vous ! Un pervers de surcroît !
Il se lève brusquement et prend mon bras violement, comme si il avait le besoin de me dominer en me faisant peur pour que je baisse les yeux.
Mais c'est mal me connaître, je ne suis pas fait en sucre.
_ Je ne vous autorise aucunement à me manquer de respect de la sorte Mlle...
_ C'est Madame Rodriguez ! Le coupais-je sans le quitter des yeux. Et retirez immédiatement vos sale pates de ma peau avant que je ne vous broie les couilles. Imaginez un seul instant la douleur que vous allez subir par ma faute et la satisfaction que je vais avoir à le faire.
Ce n'est évidemment pas la première fois que je menace une personne de la sorte.
Un affrontement entre celui qui va baisser les yeux en premier se déroule et il semble moins me connaitre car je suis une personne qui n'a peur ni de lui ni de personne.
J'ai été entraîné à la dur école grâce à mon père et mon grand frère.
_ Vous n'êtes qu'une pute de toute façon, on a pas besoin de vous, allez vous en.
Il lâche mon bras et je fait demi-tour pour sortir immédiatement de ce bureau savant déjà qu'il ne rate pas une miette du spectacle de mes hanches.
_ C'est votre mère la pute. Déclarais-je fortement pour qu'il puisse bien m'entendre de là où il était avant de claquer la porte durement et me dirige en direction de l'ascenseur d'une démarche digne et assurée.
Aucune larme ne coule sur mon visage à quoi bon pleurer pour ce que je viens de vivre, c'est juste un homme de plus qui croyait avoir le pouvoir de m'avoir entièrement dans sa paume de main, erreur de sa part, je sais analyser la situation et surtout les personnes en face de moi.
Rien ne m'échappe, si j'avais été plus mauvaise je lui aurais gentiment broyer les couilles sur le champs pour lui rappeler à quel point son comportement était irrespectueux envers une femme mais je ne crois aucunement avoir besoin de faire plus d'efforts avec les gestes, mes mots ont eu plus d'impact en insultant sa mère.
Fin du flash-back.
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🌜La suite dans le prochain chapitre...🌛
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Elle & Lui
Romance「«- Tu oses me tenir tête ? Est-ce que je dois te rappeler qui est le patron ici ? »」