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_ Non sérieusement, est-ce que j'ai l'air de rigoler ?

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_ Non sérieusement, est-ce que j'ai l'air de rigoler ?

Mon ton sec et acerbe dégoulinant d'un ton agressive ne font que accentuer le rire de Julianna ma meilleure amie qui est couché sur le canapé scotché devant Netflix à directement explosé de rire à mon apparition au salon.

Oui, je suis un peu susceptible, surtout aujourd'hui quand on sait que c'était décidément pas ma journée mais vraiment pas du tout.

Fermant la porte derrière moi, je soupire en imaginant déjà mon apparence face au miroir de la salle de bain, ma perruque qui me colle à la peau, le maquillage non waterproof qui coule sans pitié laissant des traces noires au passage et mes vêtements.

Que dire...

Ils sont carrément à jeter à la poubelle ou à donner à une association caritative qui en fera meilleure usage.

La pluie d'aujourd'hui à fait des dégâts et c'est seulement à la fin de la journée quand je devais aller à mon dernier entretien d'embauche que la pluie a commencé à faire son arrivée brusquement et sans rire j'ai carrément vu flou.

Mais lunettes de vue ont dû se faire discrète dans mon sac et j'ai dû marcher dans la rue en ayant les yeux plissés pour savoir où me diriger, quel galère d'être une putain de myope.

Et en plus de sa personne pour m'aider, évidemment qui voudrais aider une jeune -pas si jeune que sa- femme noire et myope.

Carrément personne ne m'a aidé.

Le quartier des affaires, c'est carrément un autre monde,.

Et puis le déroulement de cet entretien d'embauche n'a pas était de tout épreuves, j'en ai vue des vertes et des pas mûres.

Flash-back :

_ Putain...

Entrant dans l'immense entreprise de cosmétiques qui venait me donner rendez-vous en fin de journée pour un entretien d'embauche, j'allais sans tarder aux toilettes en suivant les panneaux d'indication qui était à ma gauche sans faire attention à ceux qui me regardaient surprise de mon apparence.

Et y a de quoi !

Entrant à l'intérieur des toilettes pour femmes assez grand pour en faire une chambre, puis j'aperçois mon reflet épouvantable devant l'énorme miroir qui me fait face.

Heureusement que personne n'est là pour me relooker...

Enfin non, j'ai encore parler trop vite puisque voici un femme qui sort de sa cabine et passe devant moi sans se laver les mains et me dévisager en arquant un sourcil.

C'est pourtant moi qui devrait être étonné de son hygiène plus que douteux.

_ Tu veux peut-être ma photo ? Ou un tuto pour t'apprendre les bonnes manières ?

Est-ce que je suis une garce jusqu'au bout des ongles même en étant dans mon état actuelle ?
Oui, je le suis et j'assume.

Ma phrase résonné encore dans les toilettes et je l'a regardais de mon mètre 75 hautaine, méprisante et arrogante que j'étais même avec mon accoutrement toute mouillée, je ne pouvais perdre la face.

Avec personne.

_ Non merci par contre toi tu as besoin...

_ Alors casse-toi d'ici. Retorquais-je violemment en me retournant sans lui laisser le temps de finir sa phrase et commence à arranger les dégâts qu'à causé la pluie sur moi.

J'avais 1 heure d'avance comme à mon habitude, je détestais les gens qui venait en retard et je détestais par la même occasion de l'être.

Parfois, je pratiquais ce vieux dicton qui disait : "Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse."

Enlevant le chemisier blanc qui était il y a pas plus d'une heure parfaitement repassée et qui était devenu froissé mais en plus de sa mouillée, je l'essorais puis le poser sur le chauffage, enlève mes talons et renverse toute l'eau qui était à l'intérieur dans le lavabo.

Enlève ma perruque et vais les faire sécher devant le sèche main.

Actuellement, j'avais l'air bizarre mais on fait avec, car apparemment le ridicule ne tue pas il paraît, dans mon cas j'étais déjà mort dans le game avant même d'y avoir joué.

Heureusement que je portais une lace-wig dont j'ai payé une fortune sur un site populaire, c'était vraiment la seule chose qui me rendais un tant soit peu rassurée qu'est-ce qui serait passé si je ne portais pas de perruque, que j'avais lisser mes cheveux et que en plus de sa la pluie se serait mise à les mouillés ?

Mieux vaut ne pas y penser, ma journée serait plus que merdique qu'elle ne l'ait déjà.

Pendant que je les faisait sécher j'ai dû m'insulter mentalement de à quel point je faisais pitié putain quand tout les efforts que j'ai fournis jusqu'à là sera terminé et que j'aurais enfin un haut poste convenable que je mérites pleinement, je m'offrirais un voyage au Bahamas ou dans les pays tropicaux.

Parceque New-York et moi, ce n'est pas l'amour fou pendant cet période d'hiver où tous le monde à besoin d'un homme bien foutu ou d'une couverture pour se réchauffer le soir.

Moi, j'étais là.

Alors que j'étais en sous-vêtements puisque mes vêtements était posé sur le chauffage, assise à même le sol, mon téléphone en main entrain de textoter ma folle fin de journée dont j'étais entrain de vivre à une amie qui était actuellement morte de rire.

Apercevant l'heure de mon rendez-vous approcher à grand pas, je me dépêche de me relever, enfile mon tailleur pantalon à rayure blanche ainsi que mes escarpins de plus de 5 cm.

En plus d'être grande de taille, j'aimais porter des haut talons qu'on soit en hiver ou à la campagne.

Oui, j'étais toujours dans l'abus.

Mon chemisier blanc, devenu toute froissé et moche à voir, je boutonne mon blazer et laisse les premiers et deuxième bouton de ma chemise ouverte autant faire diversion et ne pas laisser paraître que je suis négligée.

Même si aujourd'hui j'ai vraiment été négligente par rapport à la météo, d'habitude j'ai toujours un parapluie de plus dans ma boite à gant mais cet fois-ci j'ai carrément oublié que je l'avais cassé il y a de cela quelques jours.

A noter à moi même de m'acheter un parapluie pour que la journée d'aujourd'hui me serve de leçon.

Mon chignon refait heureusement que j'emmène toujours mon gel avec moi, j'ai même eu le temps de plaquer au gel mes baby hair du devant pour enjoliver mon chignon stricte.

Montre Cartier au poignet, lunettes de vue Dior au nez et sac à main Chanel posé sur mon épaule.

J'étais à moi même une publicité de luxe.

Je sors dignement des toilettes le menton élevé pour montrer à quel point j'étais une de ces personnes qui était arrogante et ne se laisser pas marcher sur les pieds.

Debout devant l'hôtesse d'accueil une jolie brune aux yeux vairons qui attire le regard me demande la raison de ma venue.

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🌜La suite dans le prochain chapitre...🌛

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