chapitre 9

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Je frappe à la porte de la salle de bain.

- Ouais ?

- Tu veux que je t'attende ou pas pour y aller ? je demande.

Il entrouvre la porte de la salle de bain et laisse passer sa tête. Une effluve de son parfum remonte jusqu'à mes narines. Il sent bon. Il détaille ma tenue et dit :

- Si tu veux éviter de te faire violer attends-moi.

Puis il referme la porte.

- Charmant merci.

Il ne répond pas et je m'assois sur mon lit puis attends. Il sort finalement une dizaine de minute plus-tard avec une chemise blanche dont les boutons du haut son déboutonnés et un jean noir. Il a aussi mis une chaîne en or autour du cou. Diable ce qu'il est sexy ! J'évite de m'éterniser sur son corps au risque de me faire surprendre. Il ouvre la porte et je le rejoins. Sur le trajet, j'ai une subite envie de faire la conversation.

- T'es là depuis combien de temps ? je demande.

- Jay et Théo te l'ont déjà dit.

- Ahh... oui c'est vrai. Tes parents sont sympas ? Parce que les miens sont de vrais écervelés et mon père qui ose me crier dessus quand j'hausse la voix non mais franchement t'as de la chance de pas avoir mon père et puis...

Sans comprendre ce qu'il se passe, je me retrouve plaquée contre un mur et maintenue aux épaules par Éden.

- Hé oh calme !

- Ne parle plus jamais de choses dont tu ignores tout, c'est clair ?!?

Devant mon manque de réponse, il plaque un peu plus mes épaules.

- Aïe ! D'accord mais lâche-moi tout de suite ! En plus tu me fais mal.

À l'entente de ma dernière phrase, son regard devient moins sombre et il se rend compte de la pression qu'il exerce sur mes épaules et les relâches. Il repart, sans m'attendre cette fois-ci. J'essaye de le suivre tant bien que mal mais courir avec des talons n'est clairement pas la chose la plus facile au monde. Je finis par entendre de la musique et on arrive finalement à la salle. Je vérifie d'un coup de main si mon chignon est toujours bien en ordre puis entre derrière Éden. On retrouve Théo et Jay.

- T'as un corps vraiment sympa, dit ce dernier en se passant la langue sur les lèvres.

Je lui frappe le torse.

- Pervers va.

On rigole.

- En tout cas eux là-bas ils ont l'air de bien se rincer l'œil, dit Éden en regardant derrière moi.

Je me retourne et observe les trois gars qui ont essayé de m'agresser devant les toilettes. Je me tourne vers Jay.

- Pourquoi vous ne les aimez pas ? je lui demande.

- Oh, tout simplement car depuis qu'ils sont arrivés ils nous cherchent et nous provoquent. À un moment, on va finir par se les faire, mais je crois qu'ils ont pas encore bien compris qui ils ont en face d'eux.

C'est vrai que si j'étais ces trois types, je ne risquerai pas ma peau avec Jayden, Théo et Éden. Ils sont tous les trois grands et très musclés. Disons qu'à côté deux j'ai l'air d'une fillette.

- Vous pensez qu'ils vont vouloir se venger pour ce que je leur ai fait ?

- Certainement. Aïe espèce d'abruti c'était mon pied ça ! s'écrit Éden en foudroyant Théo du regard.

- Il dit ça pour te faire peur, ne t'inquiète pas, dit-il. Je ne pense pas qu'ils se vengeront.

- Tu penses vraiment que faire peur à des nanas c'est mon passe-temps favori sérieusement ?

Il hausse les épaules.

- Je ne te connaissais pas avant, je ne sais pas.

- Au pire vous savez quoi ? Fermez-la et profitons de la fête ! lance Jay en passant un bras sur mes épaules puis en m'entraînant vers la piste de danse.

On reste là une bonne heure à se défouler et à bouger au rythme de la musique quand soudain, tout le coca que j'ai bu pendant la soirée a besoin de sortir. Je me dirige donc vers les toilettes, qui sont en dehors de la salle, avec la désagréable impression d'être suivie.

les opposés s'attirent LIVRE ÉDITÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant