chapitre 21

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Quelques jours plus-tard, monsieur Dubois vient toquer à notre porte.

- Bonjour. Diana, madame Messire ( l'infirmière ) veut vous voir.

Je hoche la tête et pars à l'infirmerie sous le regard intrigué d'Éden.

- Entrez ! lance l'infirmière après que j'ai toqué à sa porte.

J'entre.

- Ah, c'est vous ! J'ai ce que vous m'avez demandé.

Elle m'indique à l'aide de son menton une boîte de tampons et des bandes de cires. Je souris.

- Merci madame.

- Pas de souci. J'en aurais désormais tout le temps ici, alors quand vous en aurez besoin vous viendrez me voir, d'accord ?

- Oui, merci. Par contre vous n'auriez pas un sac pour que je transporte ça ? Parce que avec les gars...

- Bien sûr, dit-elle en riant légèrement.

Elle sort un sac en plastique, et met les tampons et les bandes de cire dedans puis me le tend.

- Merci !

Je sors et retourne dans la chambre.

- Pourquoi t'es allé à l'infirmerie ? me demande Éden.

- Trucs de filles, je lui réponds.

- Ah.

Je ris devant sa tête puis lui balance un tampon dessus.

- Ahh mais t'es folle ! dit-il en s'éloignant. Retire ça de mon lit.

Je le reprends en riant.

- Mauviette ! je lui lance.

- Pff c'est ça. J'ai déjà été à la place d'un tampon, si tu vois ce que je veux dire, dit-il d'une manière perverse.

- Mais oui bien sûr, comment t'as pu coucher avec des meufs alors que t'as zéro sex-appeal ? je le provoque, bien que je mente pertinemment.

- T'es sûr de toi ? il demande avec une lueur étrange dans le regard.

- Parfaitement !

Soudain, il me plaque contre le mur et se colle près de moi. Je déglutis difficilement. J'ai très chaud d'un coup.

- T'es toujours aussi sûre ?

Je détourne le regard, tandis que lui se rapproche encore plus. Il sent bon et le dépasse largement. Ses épaules larges pourraient me servir de cachette si on jouait à cache-cache. Je me perds dans la contemplation de ses muscles, moulés par son teeshirt. Puis je me rends compte de notre position et pose une main sur son torse pour le repousser.

- D'accord, d'accord, tu en as. Maintenant décale-toi.

- Pourquoi ? Tu as peur de ne pas me résister ? dit-il en placardant un sourire charmeur sur son visage.

Je décide de rentrer dans son jeu.

- Ouais, si tu ne te décales pas je vais finir par te sauter dessus pour que tu me baises sauvagement.

Ne s'attendant pas à entendre ça, il se met à rire mais je vois tout de même que ça ne le laisse pas indifférent. Finalement, il finit par se décaler. Je prends une grande bouffée d'air pour essayer de refroidir un peu et enlève mon sweat. Je précise que j'ai un débardeur en dessous. J'attache mes cheveux en queue de cheval et m'allonge en étoile de mer sur mon lit.

- Très féminin.

- Je t'emmerde.

Je me redresse et regarde la salle de bain. Quand Dubois a découvert l'état de la porte, il était très en colère et Éden a passé un sal quart d'heure. En punition, il a dû visser une nouvelle porte. Il l'a fait vraiment facilement. En faite, on dirait qu'il sait tout faire ce mec, c'est impressionnant.

Une heure plus-tard, après avoir mangé, je me rends à mon cours de responsabilité civile. On change de prof chaque semaine, mais des fois il y en a qui reviennent. Peut-être que les profs changent car ils ne nous supportent pas. Il y en a plusieurs que j'ai déjà eu un bon paquet de fois. Ils sont tous aussi chiant les uns que les autres. Je rentre dans la salle et quand je reconnais le mec qui va nous faire cours aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel. C'est le machiste qui nous avait fait cours lors de mon deuxième jours ici.

les opposés s'attirent LIVRE ÉDITÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant