chapitre 26

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Je me retiens de rire. Il me regarde moi, puis le mec à sa gauche. Éden, qui est à côté de moi et qui a tout vu, éclate de rire.

- Quoi ? Un problème ? lance le mec.

- Oh ta gueule Brent, lance-t-il.

Et sans que je m'y attende, je me fais arroser des deux côtés. Je ne peux m'empêcher de pousser un cri. Éden m'a trahi ! Il a dû faire un signe au fameux Brent pour lui indiquer que c'était moi ! Les deux se marre tandis que moi, et bien je suis trempée. Je me dépêche de les arroser à mon tour. Éden est d'ailleurs plutôt sexy avec les cheveux mouillés. Je n'ai pas le temps de le contempler un peu plus que je reçois un nouveau jet d'eau. Mais cette fois-ci, je remarque que tout le monde s'y est mis ! Bataille d'eau !!!! J'arrose le plus de gars possible. On se marre bien jusqu'à ce qu'une bénévole arrive, en colère.

- Que faites-vous ?! Arrêtez ça tout de suite !

Et là, j'allume mon jet d'eau sur elle. Oui, je suis folle. Elle se met à hurler tandis que les gars autour rient.

- Arrêtez ça tout de suite ! hurle la voix de Dubois, qui vient d'arriver.

Merde. Oups. Merde.

- Diana ! Venez ici tout de suite !

Je lâche mon tuyau d'arrosage et vais le retrouver.

- Je peux savoir ce que vous étiez en train de faire ?

- Euh... rien, je mens.

Le problème, c'est que je suis une mauvaise menteuse. Bon, je pense que de toute façon il connaît déjà la réponse.

- Vous avez organisé une bataille d'eau ! Vous vous rendez compte de toute l'eau que vous avez gâché ??

- Rhooo ça va ! Vous voulez qu'on soit sociable entre nous, bah là on était tous en train de s'amuser justement !

Il ne trouve rien à ajouter. Je finis dans le calme de nettoyer les cages, bien que l'envie de recommencer me prend.

Lors du retour, il y a un gars à qui je n'ai jamais parlé qui est à côté de moi. Le prof m'a fait allé tout devant pour me « punir ».

- Salut, dit-il d'une voix qu'il tente dragueuse mais qui me donne plus envi de rire quatre chose.

Je lui lance un rapide regard.

- Salut, je réponds froidement, histoire qu'il comprenne qu'il a aucune chance avec moi.

- T'es plutôt bonn... Enfin... jolie, je voulais dire jolie.

- Je sais.

Rho le lourdeau. Lui c'est sûr il s'est jamais envoyé en l'air. Je dis ça comme si j'étais une experte en sexe alors que non mais bon.

- Moi c'est Stanislas, mais les jolies filles peuvent m'appeler Stan. Donc appelle-moi Stan.

Je me retiens d'exploser de rire.

- D'accord Stanislas.

Il y a un gars derrière moi qui nous écoute discrètement et qui pouffe de rire. Stan ( ouais je vais pas l'appeler Stanislas c'est trop long ) fait comme si il ne l'avait pas entendu.

- En tout cas tu es très jolie, Diana.

- On me le dit souvent.

C'est très narcissique ce que je viens de dire mais faut qu'il comprenne que de un, je ne suis pas intéressée et que de deux, si il veut me draguer il doit au moins essayer d'être un minimum original.

- Mmh, pas étonnant.

Il dit ça en se rapprochant de moi. Je suis coincée entre la vitre et lui, génial. Je mets une main devant moi.

- Avance pas plus.

- Dommage poupée.

Et là je ne peux pas me retenir de rire.

- Poupée ? T'es sérieux là ?

- Euh bah...

Il a l'air pris de cours.

- Ouais tu sais quoi on va rester de simple connaissance Stan.

Il fait une moue triste, genre il pense que ça va m'attendrir. Je lui tapote l'épaule.

- C'est pas grave, tu auras, peut-être, pleins de filles à tes pieds en sortant.

les opposés s'attirent LIVRE ÉDITÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant