Chap 15 ~ sanglots ~

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[Je pleure.]

Je secoue Valentin légèrement jusqu'à voir ses yeux s'ouvrir  petit à petit,
quant aux miens, ils sont englouties par mes larmes qui coulaient jusqu'aux cou de Valentin,

j'ai si peur.

V: Qu-quoi? Maxime ? Attend quel heure il est ?

M: *renifle* il est trois heures moins le quart,
Valentin...Valentin j'ai peur.

Il s'assoit sur le canapé, me regarde en mettant ses deux mains sur mes épaules.

V: Max Max Max hé calme toi d'accord ?Pourquoi cette crise d'angoisse? Attend je vais te chercher un verre d'eau ne bouge pas !!

Il se lève et se précipite pour aller dans la cuisine prendre vite une petite bouteille d'eau , puis revient en me la donnant pendant que je m'assois sur le canapé.

Il s'accroupit devant moi, me regarde droit dans les yeux puis me demande:

V: Pourquoi tu es dans cet état là Maxime,  raconte moi tout d'accord?

Aucun mot n'arrive à sortir de ma bouche, ma respiration était trop dur à gérer.

V: Maxime écoute moi, respire d'accord? Fais comme moi.

Il se met à inspirer un grand coup, puis attend que je suive son rythme, seulement, j'ai beau essayer, aucun geste accordable ne se fit.

Néanmoins il attendit encore et encore, même si ça pouvais prendre plusieurs minutes, me disant des phrases réconfortantes.

V: Prend ton temps d'accord ? On n'est pas pressé.

Puis il ré-inspire pour me remontrer l'exemple, jusqu'à que j'arrive enfin à le faire.

V: C'est parfait, maintenant, expire calmement.

Il me remontre l'exemple, cette fois-ci, j'arrive à le faire du premier coup.

En réalité, Valentin est comme, mon âme sœur je dirais, c'est cette personne qui avec

un simple regard, pourra te faire comprendre mille mots.

Avec un sourire, il pourra te faire oublier tout.

Avec un mot, il trouvera toujours ce mot, ce seul mot, pour te réconforter.

C'est incroyable.

Il pose sa main sur ma cuisse, me regarde toujours autant dans les yeux, me sourit légèrement pour tenter de me calmer, même si on sent malgré tout dans son regard une puissante inquiétude, mais il continu de me soulager.

Il commence une phrase:

V: Ça va mieux?

Je me pétrifie, regarde ses grands yeux bleus, rougis, puis arrive enfin à trouver les mots pour répondre.

M: Ou-oui enfin- je- je crois.

Il me sourit en me tend une seconde fois la bouteille que je venais de reposer sur la table basse, je bois un coup jusqu'à terminer la bouteille d'eau quand il reprit.

V: Temps mieux alors, écoute Maxime, regarde moi dans les yeux.

Je fais ce qu'il me demande sans broncher, puis il continue sa phrase.

V: Sans te stresser, prend ton temps, raconte moi tout doucement: qu'est ce qu'il s'est passé ?

Mon coeur se fend en deux, ma respiration augmente mais sans pour autant m'empêcher de parler, ma voix se casse, puis je commence difficilement une phrase.

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