ℙ𝕕𝕧 𝕍𝕒𝕝𝕖𝕟𝕥𝕚𝕟:
6:30, je suis affalé tel un phoque dans mon lit en attendant bêtement la sonnerie de mon téléphone.
Je suis encore plongé légèrement dans mon rêve, ce qui me laisse à moitié dans la vraie vie, et à moitié dans mon subconscient.
Pour moi, enfin,dans mon rêve, je suis assis, devant mon buffet, mon téléphone droit devant moi, attendant l'appel de Maxime avec impatience, pour une raison qui est trop flou et vaporeux pour que je n'arrive à distinguer le pourquoi du
comment.
En entendant enfin cette sonnerie, celle de maxime, dans mon rêve, d'un coup, je bondis et fonce sur la notification, qui est en fait celle du lieutenant. Ce n'était donc pas mon rêve mais la réalité.
Il faut vraiment qu'il arrête de me réveiller comme ça...
Je décroche:
*𝒶𝓅𝓅𝑒𝓁*
P: Allo? Monsieur palun?
V: Oui oui c'est moi qu'est ce qu'il ce passe ?
P: Je vous dérange ?
Je soupir et lève les yeux au ciel.
V: Non non bon qu'est ce qu'il y a ?
P: Je sais ce qu'il vous est arrivé, venez au commissariat je vous attend.
V: J'arrive tout de suite, laissez moi le temps de m'habiller et de me réveiller.
L'appel se termine ainsi.
Je m'étire un coup, puis vais dans la cuisine prendre un café pour paraître un minimum en forme.
Je vais de ce pas m'habiller et fonce au commissariat le plus vite possible.
J'ai mis le pull MTL que maxime oublie toujours, il me portera peut être chance...
Je termine de me préparer plutôt rapidement et je monte dans la voiture.
~ 𝓆𝓊𝑒𝓁𝓆𝓊𝑒𝓈 𝓂𝒾𝓃𝓊𝓉𝑒𝓈 𝓅𝓁𝓊𝓈 𝓉𝒶𝓇𝒹 𝒶𝓊 𝒸𝑜𝓂𝓂𝒾𝓈𝓈𝒶𝓇𝒾𝒶𝓉~
Nous sommes tout les deux dans une pièce isolée des autres personnes, face à face. Je suis assez stressé, voir beaucoup en fait.
Je vais enfin savoir ce qu'il m'est arrivé.
P: Vous me promettez de garder votre calme monsieur palun?
V: Hm...
P: Je peux tout à fait le garder pour moi et continuer l'enquête sans vous. Si je le fais avec vous c'est pour que vous ne tombez pas, ou moins en dépression.
Je lève les yeux au ciel puis le regarde d'un air mi-agacé mi-fatigué.
V: Oui je vous le promet...
Il prend... enfin, nous prenons une grande respiration puis il commence à me raconter...
P: Votre prise de sang affirme que vous aviez reçu du GHB dans votre corps.
Je suppose donc que vous ne vous rappelez plus de rien?
Mon coeur se serre et mon ventre a la même sensation que dans la descente d'un grand huit infernal.
Maxime avait donc raison depuis le début.
J'essaie tant bien que mal de me souvenir de plusieurs passages importants. Je ne sais pas si je serai capable de tout énumérer.
V: Je- je me suis réveillé sur le canapé. De- de chez moi? Et, je- j'étais avec Cyril.Je l'aimais. Puis-
A l'allure où je bégayé dans mes phrases, on en avait encore pour la nuit.
Le policier me coupe donc la parole.
P: Écoutez. C'est incompréhensible ce que vous me dites. Bon, si vous êtes d'accord, je vous propose quelques chose. Vous rentrez chez vous, ou du moins vous allez quelque part ou vous vous sentez bien, détendu. Vous prenez une feuille et un stylo, et vous m'écrivez tout ce que vous vous rappelez. Ça nous aidera nous et vous. Ça vous va ?
