[1] Qui es-tu? (Miraculous Fanfiction)

Chapitre 5

La première journée d'examens est achevée. C'était aussi la première journée qu'Adrien réintègrait l'école depuis l'arrestation de son père. C'est dans ce genre de journées, quand on regarde les questions et les choix de réponses qu'on se demande beaucoup de choses. Premièrement, on se demande quelle est la raison de notre présence dans cette classe. La seconde, c'est si on a vraiment étudié la bonne matière. C'est à croire que les enseignants font exprès d'omettre de nous enseigner les bonnes choses en vue des examens finaux.

Après tout ce questionnement, c'est la déprime. On se dit qu'on ne va jamais réussir notre année. Et quand tu es en Terminale, tu as l'impression de ruiner toute ton éducation en ne comprenant pas les questions. Puis, viens la panique. Tu sues, tu trembles et tu jettes des regards furtifs à ta meilleure amie pour essayer d'avoir de l'aide. Sauf que là, tu comprends que même elle n'en sait strictement rien et cherche désespérément ton aide.

Finalement, c'est l'abandon. Tu te dis que tu vas prendre une chance et choisir l'une des réponses qui te sont disponibles et tu espères du plus profond de ton âme que tu as choisis la bonne. Ce cycle vicieux revient toujours lors des examens. Ça devrait être interdit de faire vivre une telle chose à ses étudiants.

- Marinette, tu ne trouves pas que tu exagères? dit Tikki qui lit les mots que j'écris dans mon journal par-dessus mon épaule.

- Non, je ne trouve pas.

Je ferme ensuite le carnet et le repose dans sa boîte personnelle. Je me tourne vers Tikki en souriant. Elle ne pourrait pas comprendre, il n'y a même pas d'école pour les kwamis. Elle devra me croire sur parole. J'ai la tête qui veut exploser avec tous ces mots et ces termes que je ne comprenais pas. Est-ce que c'est parce que j'ai trop étudié en un jour ou parce que je n'arrive pas à retenir l'information? Dans tous les cas, ça ne m'avantage pas. Il faudra que je trouve un moyen plus efficace pour réussir les examens.

Ce soir, j'ai décidé que j'irai voir Adrien... en tant que Ladybug. Je dois absolument mettre la main sur les Miraculous du papillon et du paon. Je dois les récupérer. De plus, la personne la mieux placée pour m'aider est Adrien. Après tout, son propre père était Papillon. La broche doit donc toujours se trouver dans la maison des Agreste. Ça vaut donc la peine d'aller voir. Puis... ça me permet de voir le mannequin.

Oh non, Marinette! Arrête ça! Tu vas être Ladybug, pas Marinette. Tu dois agir en super héroïne, pas en camarade de classe. Tikki n'est pas très fervente à l'idée que j'aille là-bas pour la broche du papillon. Sauf que c'est probablement l'une de mes seules chances de le récupérer. Alors, je vais le tenter.

- Tikki? Es-tu prête?

La mignonne petite créature devant moi hoche la tête. Je lui demande donc de me transformer pour ensuite sortir par la terrasse. L'air du soir me chatouille aussitôt les narines. Je prends une inspiration puis, lance mon yoyo contre une cheminée. Je m'élance donc ainsi entre les toits de Paris. En direction du manoir Agreste, je repense à Chat Noir. Arg, non! Ne te laisse pas distraire de ton travail! Ce chat charmeur dérègle assez ton cerveau comme ça.

Je me dépose sur le toit de ma destination. J'enroule mon yoyo autour de ma taille et remarque beaucoup de mouvement à l'entrée de la demeure. Je m'avance donc en tâchant d'être hors de vue de ce qu'il se passe. Je remarque instantanément les voitures de police et les nombreux officiers qui se trouvent au portail. Dirigeant mon regard vers l'entrée de la maison, je découvre Nathalie Sancoeur, l'assistante de Gabriel Agreste, qui se fait escorter en direction des voitures par deux policiers. Mais que se passe-t-il ici?

Un éclair traverse mon esprit. Oh mon dieu, comment va Adrien? Je me dirige donc vers l'arrière de la propriété. J'espère qu'il va bien... J'attache mon yoyo contre la clôture se trouvant au-dessus des fenêtres de la chambre d'Adrien. Puis, je descends tranquillement, la tête en bas, afin de pouvoir regarder sa chambre. Assez basse, je vois l'entièreté de la pièce. Je le vois.