[1] Qui es-tu? (Miraculous Fanfiction)

Chapitre 2

Aujourd'hui était une grosse journée. Les examens de fin d'année, ça demande beaucoup d'énergie. Ça demande beaucoup d'études et de temps pour étudier. Ça demande surtout beaucoup d'énergie. Alya demande à passer du temps entre amis dans un café. Elle dit que c'est trop ennuyant sinon, si il y a que de l'étude dans la journée. Sauf que les études sont importantes pour la réussite des examens finaux. Ce n'est pas vraiment un choix, les études, à ce niveau-là. C'est un effort difficile à donner. Vivement la fin des examens.

Je ferme mon journal, soupirant de fatigue. J'ai étudié toute la journée, j'en ai la tête qui bourdonne. En plus, ce n'est pas comme si Chat Noir laissait ma tête au repos. Trouver son identité... Non mais quelle idée! Il ne pouvait pas plus mal tomber, directement pendant la fin de l'année. Comment suis-je supposée me concentrer à mes études si ce chat me fait ça?

Fatiguée des cahiers et des notes, je pose mes paumes sur le rebord de mon bureau pour me pousser loin de celui-ci sur ma chaise à roulettes. En soupirant de nouveau Tikki s'approche de moi. Mon kwami me jette un regard inquiet. Elle ne peut pas comprendre, elle n'a pas ce stress d'examens complètement tourmenté par un super héro n'en faisant qu'à sa tête.

- Ça va aller, Marinette. Tu peux y arriver.

- Tikki, je n'en peux plus. Après les mathématiques, il y a les sciences. Sauf que mes yeux ne font plus la différence entre les deux tellement j'étudie.

La petite créature rouge à pois s'approche de mon visage pour se coller contre ma joue. Sa tentative de câlin me fait sourire, je la couvre donc de mes mains en me disant à quel point elle me fait sentir bien. Elle me répète ses mots d'encouragement qui me font grandement du bien. Puis, en y repensant, l'idée d'Alya n'est pas mauvaise. C'est probablement ce dont j'ai besoin, une petite pause. Aussi, le café me ferait du bien.

Je me penche donc vers l'avant en tendant le plus possible mes mains vers mon meuble de travail, ce qui fait que Tikki s'éloigne de ma joue. J'attrape du bout des doigts le rebord et me tire vers mon bureau. Je dirige ensuite ma main vers mon téléphone portable pour le ramener vers moi. Je tapote, de mes pouces, sur l'écran pour confirmer ma présence ce soir. Alya me répond presque automatiquement en me disant de la rejoindre au café dans une trentaine de minutes. Je dois donc me préparer. Je commence par attacher mes cheveux dans une simple queue de cheval.

Je me lève de mon siège et me dire vers ma commode. J'ouvre les tiroirs et j'en sors un t-shirt blanc et des shorts noirs. J'ai passé la journée en pyjama, ça va faire du bien de me changer. Et puis... sortir à l'extérieur en pyjama n'est pas tellement une bonne idée. Y pensant, des images d'Adrien et moi courant dans la ville pour fuir ses fans me reviennent. Je rigole un petit peu en y pensant et j'enfile mes vêtements. Je dépose mon pyjama au pied de mon lit et retourne à l'étage principal de ma chambre. Je prends mon fidèle petit sac rose que je glisse instantanément sur mon épaule. Je l'ouvre pour que Tikki puisse s'y glisser, même si les probabilités qu'un akuma fasse son apparition sont impossibles.

Je prends assez de monnaie pour le café et glisse le tout dans mon sac, faisant attention de ne pas blesser mon kwami. J'enfile mes chaussures et sors de ma chambre. Je descends l'escalier et croise mes parents au salon. Ma mère me demande ce que je fais.

- Je vais rejoindre Alya. On va prendre un café pour se reposer la tête.

- D'accord, mais ne reviens pas trop tard.

- Ne t'inquiète pas, maman, lui dis-je en allant la voir pour l'enlacer.

Je quitte ensuite la maison en descendant les escaliers et en passant par la porte d'arrière boutique. J'entame ma marche vers le café où ma meilleure amie m'attend. La ville commence à se calmer un peu, le soir s'installe. Il y a une toute petite brise chaude qui caresse ma peau. L'air frais me vide l'esprit, le stress causé par les études s'estompe. Le poids lourd sur mes épaules s'enlève et je me sens déjà plus légère. Définitivement, étudier toute une journée, ce n'est pas une bonne idée. Ça m'alourdit beaucoup trop.