[1] Qui es-tu? (Miraculous Fanfiction)

Chapitre 15

En sentant l'éveil de mes sens s'approcher, je tourne et je tourne dans mon lit. J'ai mal dormir. Je prendrais 8 heures supplémentaires. Qu'est-ce qu'il m'a pris, bon sang? Je n'aurais jamais dû embrasser Luka. Je ne fais que me sentir encore plus mal que je ne l'étais déjà. Je tire les couvertures contre mon visage. Je soupire. Je suis vraiment une idiote finie. À quoi ai-je bien pensé? Je me suis engagée dans une relation et la première chose que je fais?

La première chose stupide que Marinette Dupain-Cheng fait? Elle embrasse un autre garçon! Pire encore, je n'arrête pas de dire que je ne me vois pas en relation avec Luka! Mais qu'est-ce qu'il m'a pris pour l'amour du ciel?! Je suis idiote! Je suis tellement horrible! Je suis une si mauvaise personne! Je me cache la tête entière dans mes couvertures en sanglotant. Je sens le petit poids de Tikki contre ma tête. Je ne veux pas lui dire ce que j'ai fait. J'ai tellement honte de moi. Je veux disparaître.

Mon kwami se téléporte dans mon cocon. Elle apparaît devant moi, pendant que j'ai les yeux bouffis par mes larmes. Elle vient se coller contre ma joue pendant que je sanglote. La petite créature tente de me consoler, elle me caresse la joue de sa petite patte. Elle me murmure que ça va bien. Sauf qu'elle n'a aucune idée que j'ai très probablement mis le doigt sur l'idée de Chat Noir et que j'ai embrassé Luka. Qu'est-ce que j'ai tiré de cette expérience? Qu'un baiser ne veut rien dire.

Tout ce que j'ai fait, c'est jouer avec les sentiments de Luka. Je sais qu'il a quelque chose pour moi. Je suis malhonnête. Je suis complètement débile. Je n'aurais jamais du faire ça. Je suis une idiote finie! Je ne peux pas faire face à ni Chat Noir, ni Luka et encore moins Adrien! Une catastrophe ambulante. C'est ce que je suis!

- Marinette...

Je tente de me calmer tout en posant le bout de l'index sur la petite tête de Tikki. Je lui caresse doucement le dessus de la tête en prenant tranquillement le contrôle de mes sanglots. Qu'est-ce que je pourrai bien faire sans elle? Elle est trop souvent la raison pour laquelle je ne perds pas les pédales. Je ne pourrais pas survivre à mes conneries sans elle. Je ne peux pas me défaire d'elle...

- Merci, Tikki, dis-je en murmurant. 

- Veux-tu m'en parler?

Je secoue la tête légèrement pour ne pas lui faire mal. Je n'ai pas la force ni le courage de lui parler de tout ça. Je ne me sens pas en mesure de lui expliquer tout ça. C'est trop difficile pour moi. Pour tout de suite, c'est trop difficile.

- Prends ton temps, Marinette.

Elle s'enfuit donc. Elle me laisse me calmer. Je pousse donc les couvertures en me disant que je dois vraiment sortir de là. Je dois me changer les idées. Je me lève donc enfin. Je vais chercher dans mes tiroirs des vêtements que j'enfile assez rapidement, déposant par la suite mon pyjama sur un coin de mon lit. Je m'en vais sur l'étage principal de ma chambre, jetant un regard au cadran. Je me fige. On est vraiment le milieu de l'après-midi? J'ai dormi combien de temps, moi? Tu parles d'une idée!

Je me dépêche à me diriger vers la trappe au plancher pour dévaler l'escalier qui mène au salon. Je m'arrête sur la dernière marche. Je trouve, assis au divan, une chevelure d'or beaucoup trop familière. Je ne sais même plus à qui l'associer. Sauf que si ces cheveux se trouvent dans le salon, c'est que c'est Adrien. Misère. Comment puis-je bien agir en sa compagnie? C'est Ladybug qui s'est enfuie, dimanche soir. Et puis, je me sens encore coupable de ce que j'ai fait hier, avec Luka. Je n'avais aucune raison valable de l'embrasser.

La tête du jeune homme dans le salon se tourne vers moi, déviant ainsi son téléphone, qu'il fourre dans la poche de son pantalon. Il me sourit en passant la main dans ses cheveux.