Je me rappelle encor les traits de ce visage
Consumé par la peur de ne pouvoir parler :
Un firmament azur qui cachait un orage
Qui, trop puissant, viendrait en son sein déferler.
Je me rappelle encor les hurlements d'une âme,
Tentant de contenir les larmes et la fièvre :
Chaque parole en soi était déjà un drame
Tel qu'elle ne pouvait même franchir ses lèvres.En écrivant ces vers, dérisoires missives,
Je m'ouvre au souvenir : l'émotion me gagne,
Terrible, infranchissable, et trop haute montagne,Et des années après, la blessure encor vive...
Cet espoir qu'elle fût jamais inoffensive,
N'était-il tout ce temps que châteaux en Espagne ?Julia Anya Strauss
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Carmen Anyae
PoetryJeune étudiante, Julia Anya a choisi la plume comme clef d'un Paradis perdu entre la Terre et les Etoiles, où se mêlent poésie, passion et désir de partage. Amie des mots depuis sa plus tendre enfance, elle traite principalement dans ses vers d'insp...