Ores, douleurs, tourments, sont mon lot quotidien,
Ainsi qu'un nerf à vif dans une dent brisée,
Ores, l'anesthésie me couvre de baisers :
Au moins, je n'ai plus mal quand je ne ressens rien.
Au monde sans amour, la lame est mon seul lien
Et l'unique ici-bas qui sache m'apaiser :
Chaque soir, en secret, elle vient composer
La symphonie du sang, de son bras sur le mien.Ô splendeur écarlate, imprimant sur mon corps
Les indicibles mots du pacte avec la Mort,
Me redonnent l'espoir que le Soleil, peut-être,Brillera dans mon sein, où il a toujours plu.
Et bercée par ta voix, je vais à la fenêtre :
Un seul pas en avant et je ne serai plus.Julia Anya Strauss
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Carmen Anyae
PoetryJeune étudiante, Julia Anya a choisi la plume comme clef d'un Paradis perdu entre la Terre et les Etoiles, où se mêlent poésie, passion et désir de partage. Amie des mots depuis sa plus tendre enfance, elle traite principalement dans ses vers d'insp...