Je marchais, ce matin, sous un Soleil d'été,
Lorsque mes yeux, soudain, se posèrent sur toi :
Je ne pus contenir ce violent émoi,
En voyant l'animal que tu avais été.
Au fond du caniveau, couché sur le côté,
Toi, victime innocente aux implacables lois,
Aux poils sable et argent, et doux comme la soie,
Puisses-tu être heureux au-delà du Léthé !Tous passaient sans te voir, comme si ton trépas,
Était chose normale, et ne leur coûtait pas :
De toi, j'ignore tout, mais te revois encore,Félin qui, pour toujours, appartient au passé ;
Je n'oublierai jamais le jour où tu es mort,
L'écarlate trainée de sang sur la chaussée.Julia Anya Strauss
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Carmen Anyae
PoetryJeune étudiante, Julia Anya a choisi la plume comme clef d'un Paradis perdu entre la Terre et les Etoiles, où se mêlent poésie, passion et désir de partage. Amie des mots depuis sa plus tendre enfance, elle traite principalement dans ses vers d'insp...