Tu aurais eu seize ans, si jamais le destin
Ne t'avait emportée, en ce jour de janvier
Qui vit le trait mortel atteindre l'épervier,
Et l'innocent oiseau expirer au matin.D'une poigne d'acier dans un gant de satin,
L'impitoyable dieu abattit l'olivier :
Dans un dernier soupir, tombant sur le gravier,
L'arbre maudit le nom du fils de la putain.Et l'Ange s'envola vers les Champs Elysées
Au gré du battement de ses ailes brisées,
Allant enfin goûter au repos des amants.Gardant le souvenir brûlant de nos amours,
J'écris ces quelques vers, comme ultimes serments :
Mon amour, ma colombe, et quinze ans pour toujours.Julia Anya Strauss
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Carmen Anyae
PoesiaJeune étudiante, Julia Anya a choisi la plume comme clef d'un Paradis perdu entre la Terre et les Etoiles, où se mêlent poésie, passion et désir de partage. Amie des mots depuis sa plus tendre enfance, elle traite principalement dans ses vers d'insp...