Je sens dans ma narine un parfum de verveine,
Qui, doucement, se mêle aux effluves de rose,
Souvenirs d'infini et de toutes les choses
Qui font battre mon cœur et coulent dans mes veines.
Caresses et baisers et la nuit dans ses bras,
Fragments d'éternité qu'aucun mot ne résume...
Parties de petit bac, écriture à deux plumes,
Et nos deux voix unies en un air d'opéra.Pourtant, ma rêverie s'interrompit soudain
Quand je vis à nouveau les murailles de briques,
Se dresser devant moi, Ô compagnes iniques
Exemptes d'empathie et pleines de dédain.Voulant la retrouver, peu importât le prix,
Je suis restée chez moi et je n'ai vu personne,
Ressassant en mon sein le mal qui m'empoisonne :
A quoi bon en parler ? Ils n'auraient pas compris.Julia Anya Strauss
VOUS LISEZ
Carmen Anyae
PoesíaJeune étudiante, Julia Anya a choisi la plume comme clef d'un Paradis perdu entre la Terre et les Etoiles, où se mêlent poésie, passion et désir de partage. Amie des mots depuis sa plus tendre enfance, elle traite principalement dans ses vers d'insp...