Partie 6 : LÂCHES!!!

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Bonne lecture

**********

•Londres•

|Le lendemain|

•••Rakhim•••

Comme j'ai été bête d'avoir avoué mes sentiments à Fanta !

Maintenant elle se méfie de moi et croit sûrement que je suis un profiteur.

La preuve, j'essaye de la joindre depuis que je suis arrivé chez moi hier mais rien! Elle ne répond pas.

Pourquoi ne lui ai-je pas dit pour son petit ami?

Question: Vous êtes-vous rendus compte d'à quel point Fanta est amoureuse de ce salopard de Boubacar ?

Ce genre d'extrême love conduit à la naïveté et je suis sûr que si je me mettais à raconter à la jeune fille ce que son soit disant amoureux fait derrière son dos, elle ne me croirait pas.

Et pire encore, elle risque de me prendre pour son ennemi juré puisque cette histoire risque de détruire leur idylle.

Il me faut trouver une solution à ça car le mec a mis la fille dans de sales draps et s'il continue comme ça il va détruire sa vie.

J'ai la photo de Boubacar en compagnie de Fanta et celle en compagnie de ma patronne mais.....!!

Mais...!!!

Je ne sais pas quoi en faire.

Je suis bien conscient du fait que je sois le seul à pouvoir aider Fanta mais il me faut agir avec diplomatie.

Quand on parle du loup, on voit sa queue.

J'aperçois Boubacar venant tout juste d'arriver avec sa femme, tout joyeux.

Le connard! Il est heureux et est zen avec sa conscience alors que de l'autre côté une ravissante et aimable jeune fille souffre à cause de lui.

Pfff!! Ki soumako dioté dinako dorr dorr you metti! (Je vais lui casser la gueule  cet homme).

J'espère qu'un jour j'aurai l'occasion de le faire et je m'occuperai de bien la lui casser cette gueule sakh.

J'ai horreur des gens qui font du mal aux autres et surtout quand il s'agit d'une femme.

Réfléchis Rakhim... Réfléchis....

Les mains sur les tempes j'essayai de réfléchir à fond quand soudain...

Je venais d'avoir une idée, qui, je suis sûr, marchera à tous les coups.

J'attendai que Carolina rejoigne son bureau pour pénétrer dans celui de ce Bouba.

Je le trouve de dos entrain de se servir du café.

Moi: Je peux en avoir?

Lui demandais-je l'air taquin

Il se retourne, pose les yeux sur moi et sourit.

Lui: Ah sama mbokk sénégalais bi, bien-sûr xathie nguaci dh (Ah mon voisin sénégalais ! Bien-sûr que vous pouvez en avoir). Joignez-vous à moi qu'on en prenne un avant de commencer cette journée de travail qui s'annonce.

Répondit-il l'air très aimable.

Moi: Ah rien de mieux qu'une bonne tasse de café chaude pour débuter la journée!

Lui: Alors ça je ne vous le fais pas dire. On peut aller se poser au balcon si vous voulez.

Moi: Y'a aucun souci!

ImbroglioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant