Partie 12: DÉCEPTION

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Bonne lecture

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|Dakar|

•••Safia•••


J'arrivai chez mes parents et déposais mes valises devant la porte avec l'aide du taximan qui venait de me déposer.

-Wa li loumou done??

(Mais qu'est-ce-que c'est que ça ?)

Ma mère n'avait rien manqué de la scène et son étonnement venait de s'illustrer de par cette question qu'elle m'avait posé.

Moi: Dama faye nieuw fi en attendant nioumay fassé. Grand merci way def ngua lepp.

(J'ai quitté le domicile conjugal en attendant que mon mari me libére. Merci monsieur le taximan)

Le taximan me lance un de rien et s'apprête à monter dans sa voiture quand ma mère le stoppa.

Elle: Eh taximan taxawal (arrêtez-vous monsieur le taximan)

Le taximan se retourne

Lui: Oui madame.

Elle: Ramenez là d'où vous l'avez pris. Diourouma dom bouy faye.

(Je n'ai pas mis au monde une fille qui quitte le domicile conjugal comme ça)

Moi: Mais maman?

Elle: Amoul maman lala wax. Niak diom qu'est-ce-que je t'avais dit lorsque tu quittais cette maison hein?

(Il n'y a pas de maman qui tienne je te dis)

Moi: Je n'en peux plus de ce mariage, mon mari m'insupporte.

Elle: Ça t'aurais dû y penser avant de t'engager dans ce mariage. Vous attendez quoi vous monsieur? Remettez ces bagages dans cette voiture ou je m'en charge tout de suite.

Moi: Je préfère encore mourir que de retourner dans cette maison.

Fis-je les larmes innondants déjà mes yeux.

Ma mère : Kone dh tay dingua deh.

(Donc tu vas mourir aujourd'hui)

Moi: Yaye nguir yallah..

(Maman pour l'amour du ciel)

-Que se passe t'il ici? Safiétou lofiy def ak Say bagages?

(Safiétou que fais-tu ici avec tes valises?)

Mon père venait de sortir de la maison sûrement prévenu par le bruit que ma mère et moi faisions à l'entrée de sa demeure.

Ma mère : Sa dom dji dafa faye di.

(Ta fille a quitté le domicile conjugal sans le consentement de son mari)

Mon père : Rentrez on va en discuter à l'intérieur.

Ma mère: Aladji ki dou dougg ci keur gui.

(Aladji elle n'entrera pas dans cette maison)

Mon père: Ndeye Yacine faites ce que je vous dis. TOUT DE SUITE.

Mon père est de ce genre d'homme qui déteste se faire contredire et cet ordre qu'il venait de nous donner ne souffrait d'aucun refus.

Je demandais au taximan de s'en aller et je prenais mes inombrables valises et les faisais entrer dans la maison.

Mon père nous convoqua dans le salon ma mère et moi et mon coeur battait déjà la chamade car je sais qu'il est déçu de notre comportement.

Lui: Qu'est-ce-qui vous est arrivé ? Pourquoi vous disputiez-vous en pleine rue sachant qu'on a des voisins curieux? Jamais je n'aurais cru qu'un jour j'hausserai le ton devant eux à cause de vous deux, les membres de ma famille.

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