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Cela fait maintenant plusieurs mois que je vis dans cette usine désinfectée située à la sortie de la ville et que je m'entraîne autant physiquement que mentalement. Mon corps n'est plus celui d'un garçon qui ne mangeait plus à cause de son petit chagrin. Toutes mes blessures sont guéris et seulement quelques petites cicatrises ornent mon corps, sans bien-sûr oublier les deux grandes qui règnent sur mon visage et qui y resteront sans doute jusqu'à la fin de ma vie. Mes muscles ce sont aussi beaucoup développés, tout comme mon agilité et mon endurance.  

Durant ces longs mois, j'ai eu le temps de me faire une petite place, anonyme, dans le business des vilains, grâce à mes connaissances en matière des héros ou autres et aux différentes aides que j'ai pus apportés. 

Durant ce temps, j'ai compris que les héros de nos jours ne sont pas seulement incompétents mais qu'ils font ce métier pour les revenus et la notoriété. C'est alors que j'ai découvert une personne avec la même idéologie que la mienne, Stain. Cet homme est impitoyable et nettoie notre monde de ces faux héros.

Mais ce que je souhaite par dessus tout, c'est la mort de ce prétendu Symbole de la paix, All Might. J'ai appris que celui-ci a trouvé place comme professeur dans le lycée UA. A l'époque, je rêvais d'être un élève de cette académie réputé pour son centre de formation de héros. Sans doute de faux héros. J'ai d'ailleurs entendu parler de l'attaque qu'ils ont subit lors de leur sortie à l'USJ, ainsi que Kacchan fait parti des élèves de ce lycée. Il est puissant mais n'est en rien un héros en devenir, son caractère se retournera contre lui et ses actes passés sont le contraire de ce qu'un héros doit faire.

Une fois tous les deux jours, je sors pour aller en ville m'acheter le strict minimum pour survivre et m'informer sur les héros et d'autres choses. Mais le problème c'est que je suis bientôt à cours d'argent, celui de ma mère étant bientôt épuisé. Je ne peux pas travailler, étant mineur et en plus recherché par la police pour "disparition". Je ne peux pas voler, ne sachant pas l'alter de ma victime et je ne veux pas me risquer à tout perdre pour un petit vol de portefeuille. 

Alors que je marche dans les rues bondés en ce jeudi matin, ce qui est assez inhabituel, et je remarque une agitation dans le centre commercial. C'est un vilain qui a pris en otage une boutique de joaillerie. Je n'y prête pas attention et va, comme à mon habitude dans une librairie et lis le journal du jour. Depuis l'hôpital, je n'ai plus de téléphone et je ne veux pas user mon argent pour investir dedans, en plus avec la localisation qu'ils émettent ça serait trop risqué. Dès les premières lignes du journal je comprends pourquoi la ville est plus agité aujourd'hui. 

L'arrestation du tueur de héros, Stain. 

Je commence à rire ce qui me vaut des regards de peurs et de jugements des personnes venus sans doute acheter un livre, ou alors le journal. 

Stain a été arrêté, j'avoue que je suis un peu déçu mais bon. C'est aussi écrit que il faisait affaire avec la ligue des vilains. Intéressant. Le tueur de héros faisait "équipe" avec des personnes qui attaquaient un lycée d'apprentis héros. 

Je n'en ai jamais vraiment réfléchis, mais je pourrai intégré cette ligue et continuer le travail que Stain a commencé. Je serai avec des personnes qui ont la même idéologie que moi et qui me comprennent. On pourrait alors s'entraider pour créer un monde selon nos idéaux. C'est une idée sur laquelle il faut que je réfléchisse plus en détail. 

Je sors de la librairie et remarque que les héros se sont occupés du braquage. Ils viennent de sortir le vilain du magasin, enchaîné. 

"Vous! Vous les héros, vous n'êtes pas préparé pour ce qu'il va suivre ! L'arrestation de notre justicier, Stain, n'est que le déclenchement de quelque chose d'énorme !"

Il a crié, à pleins poumons. Son discours était dirigé à tous héros, pas seulement à ceux qui l'a arrêté. Son monologue n'était pas fini, mais son entré forcé dans la voiture de police a effacé tout son. 

Il a raison, beaucoup des adeptes du tueur de héros vont se manifester et une recrudescence de criminalité va apparaître. 

Je continue mon chemin pour aller dans un supermarché pour acheter de quoi manger pour les deux prochains jours. Je payes, toujours en cash et, sans un mot pour le caissier, pars pour retrouver l'usine. 

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UselessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant