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"L'histoire commence au collège après l'obtention du diplôme quand une jeune fille fit la connaissance d'un garçon. Il s'appelait Saito. Enfant, cette même jeune fille, héritière d'une riche famille, manifestait un amour pour le sang. Elle a beaucoup marqué ses parents avec différentes choses qu'elle a pu ramener chez elle, comme un oiseau ou un chat mort. En plus d'être dérangés par son comportement étrange, ses parents étaient dégoûtés par leur propre fille et l'ont beaucoup réprimé pour ce qu'elle était vraiment et ce, depuis son plus jeune âge. Ils n'acceptaient pas sa différence et ils ont donc exercé une immense pression pour que leur héritière soit "normale", ce qu'elle a pris à cœur. Pendant des années, elle a réprimé ses tendances dites "anormales" et pendant toutes ses années de collèges, la jeune fille était aimée de tous car elle jouait la fille polie, drôle, intelligente et gentille. Elle était tout ce que ses parents voulaient, populaire avec de nombreux amis, déléguée avec de très bons résultats. Cependant, tout cela a changé alors que ce nouvel élève, le fameux Saito est arrivé lors de leur derrière année. Elle a d'abord ressenti une sorte d'amour pour lui, et à la fin de la remise de diplôme, elle l'a attaqué en utilisant un cutter. La jeune fille a collé une paille dans la plaie qu'elle avait elle même crée et commença à sucer son sang. Pendant tout son acte, elle a montré un visage d'extase, horrifiant grandement ses camarades de classe et ses professeurs. Alors que la police était à sa recherche, elle a disparu et a aussi fui les héros. La jeune fille est toujours en cavale et introuvable et est maintenant suspectée dans une série de meurtres sanglants. Saito quant-à-lui a été traumatisé par cet acte et un mois après la rentrée des classes de cette année, il s'est suicidé du haut de ce bâtiment. C'était un garçon génial, et il est mort à cause de cette fille. Je ne comprends pas comment je n'ai jamais pus rien voir après tant d'années passé à ses côtés !"

Alors que Yuki est énervé contre elle même les trois autres regardent le vide, sans doute en train de ressasser le passé. Aoi commence à essayer de calmer son amie, mais en vain. 

"Dis, comment elle s'appelait cette fameuse jeune fille ?"

Les quatre me regardent avec des yeux grands ouverts et Yuki reprend la parole en chuchotant:

"Ce monstre s'appelle Himiko Toga, une ancienne amie à nous."

Himiko Toga ?! C'est à mon tour d'être surpris, mais en soit ça ne me choque pas plus que ça, toute cette histoire colle parfaitement avec la personnalité de ma camarade. Voici donc le passé de cette fille tout le temps enjouée.

Le reste de la journée se passe sans encombre et le sujet du suicide ou de Himiko n'est pas ressorti. Alors que je marche tranquillement pour rejoindre l'orphelinat, je remarque une limousine rouler à coté de moi. Elle met son clignotant et tourne pour se retrouver devant un portail qui s'ouvre automatiquement. Puisqu'elle est passée devant moi, je m'arrête attendant qu'elle rentre entièrement dans sa propriété. C'est une très grande maison traditionnelle, digne des plus riches familles du Japon. Avant que le portail ne soit entièrement refermé, un homme qui court à vive allure essaye de rentrer dans l'immense propriété. Il devait avoir au moins la cinquantaine à en juger par ses cheveux grisonnant et les rides sur son visage. 

"Monsieur Toga ! Monsieur Toga ! Ouvrez-moi ! Vous n'avez pas le droit de me faire ça ! Pas à moi !"

Il frappe sur le portail, pensant que c'est ça qui va l'ouvrir. J'esquisse un sourire et recommence ma marche pour rentrer dans ma nouvelle "maison". Mais il faudrait croire que l'homme n'est pas d'accord avec moi. 

"Eh toi là-bas ! L'étudiant attends-moi !"

Faisant mine de ne rien entendre, je continue de marcher, n'ayant pas du tout envie d'être embêter par quelqu'un aujourd'hui. Je sens une main attraper mon épaule et me retourner. Je ne pensais pas que cet homme était en fait si près de moi. Il me fait face et recule d'un pas lorsqu'il voit mon sourire et mon regard digne des plus grands psychopathes. 

"Euh, excuse-moi de te déranger jeune homme mais pourrais-tu sonner pour moi pour qu'il me laisse rentrer s'il te plait ?"

"Et pourquoi je le ferrai ? Vous avez bien vu autant que moi qu'il ne voulait pas de vous dans sa propriété, il doit bien y avoir une raison non ?"

"Oui oui mais c'est très important pour moi vois-tu."

Je commence à rigoler et j'aperçois alors la peur s'agrandir dans le regard de cet homme.

"Je t'en supplie, ça fait trente ans que je travaille pour cette famille et du jour au lendemain ils m'ont viré pour une raison qui m'ai inconnue et je veux juste savoir pourquoi ! Aide moi petit, je t'en conjure..."

Il a les larmes aux yeux et il s'est agenouiller sur le béton du trottoir. Il me fait pitié, comment un homme peut ce résoudre à supplier un garçon de 16 ans ? 

"Relevez-vous voyons..."

"Non ! Je resterais dans cette position jusqu'à ce que tu acceptes pas requête. Il nous à presque tous viré, comment pouvons nous subvenir aux besoins de nos familles ?!"

"Comment ça nous ?"

"Monsieur Toga a renvoyé beaucoup de ses employés, cela a commencé il y a quelques mois maintenant et il faudrait croire que j'étais le dernier en liste, je n'aurais jamais pensé qu'il m'aurait renvoyé moi aussi, nous étions si proche. Il était comme mon fils."

Toga ? Ce serait donc le père d'Himiko ? Mon sourire s'élargit encore un peu plus, je vais en fin de compte aider ce vieux monsieur. Je prends mon sourire le plus angélique, prend sa main et l'aide à se relever.

"Oh je vois, je m'excuse. Bien-sûr que je vais vous aider mon pauvre monsieur, vous avez subi quelque chose d'injuste. Allons-y."

Et c'est sur mes dernières paroles assez hypocrites que je me retrouve devant le portail, accompagné du vieil homme. Un petit "bip" se fait entendre à travers l'interphone, puis une voix féminine prend place.

"Bonjour, que puis-je faire pour vous ?"

"Bonjour, je m'appelle Izuku Midoriya et j'aimerais parler à Monsieur Toga s'il vous plaît."

"Avez-vous rendez-vous avec lui ?"

"Euh, c'est-à-dire que non, mais c'est très important."

"Il y a tellement de choses importantes dans le monde mon petit et pourtant elles ne passent pas tout le temps en priorité, alors prend un rendez-vous et reviens plus tard. Monsieur Toga est très occupé en ce moment. J'espère que tu comprends, bon je te dis..."

"C'est au sujet d'Himiko !!"

J'ai crié la dernière phrase. La secrétaire commençait à m'énerver à ne pas vouloir me laisser entrer sérieusement. J'ai usé la carte de la fille meurtrière et disparut pour essayer d'entrer et j'espère que ça va le faire. 

"Qu'est-ce que vous avez dit ?"

"J'ai de grandes informations sur Himiko Toga, la fille de votre patron."

Un son semblable au premier sort de l'interphone, et la grande barrière de l'immense propriété s'ouvre enfin. 

"Oh mon petit, je te remercie de tout mon cœur. Je vais te laisser là alors, rentre bien et prend bien soin de toi."

"Vous ne pensez tout de même pas que je vais partir maintenant, figurez vous que moi aussi je dois avoir une conversation avec monsieur Toga."

"Je vois."

Nous rentrons donc, tout les deux chez les parents de ma coéquipière. Ma chère Himiko, qu'est-ce que je vais encore apprendre aujourd'hui sur toi ? 

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