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"Bip... Bip.... Bip....."

Où suis-je ?

Mes yeux s'ouvrent et je peux enfin voir la pièce dans laquelle ce son aigu monotone résonne. Elle est assez blanche, avec seulement une armoire et un fauteuil en face de moi. Je suis allongé dans un lit et je sens une douleur au niveau de mon dos et de mon visage.

Je commence à rire et ne m'arrête pas, c'est impossible pour le moment. Mon rire est froid et incontrôlable. Quand tout à coup la porte s'ouvre et je vois un homme, d'environ la trentaine. C'est sans doute un médecin, au vue de la blouse blanche qu'il porte.

"Oh je vois que tu es réveillé. Je me présente, je suis le docteur Yoshida. Mais dis-moi, te souviens-tu de ton nom ?"

"Et pourquoi devrais-je vous le dire, docteur ?"

Alors qu'il s'approchait de plus en plus de moi pour vérifier mes blessures, je peux voir un petit arrêt. Il est surpris par ma réponse et par mon regard, assez glacial.

"Pour vérifier si tu n'as pas perdu la mémoire après ta chute."

"Ah mais dites-moi, combien de temps je suis resté endormi ?"

Je n'ai aucunement envie de répondre à sa question sachant très bien qu'il savait la réponse. Je n'ai pas envie de perdre mon temps et encore moins avec lui. Il faut que je sorte au plus vite.

"Un peu plus d'un mois..."

"Et je pourrais sortir quand ?"

Je lui ai coupé la parole. Franchement je n'en ai rien à faire de ce qu'il veut dire. Je veux juste le strict minimum et le plus rapidement. Déjà un mois est passé et je n'est pas envi de perdre encore plus de temps.

"Ça dépend, quand tu seras remis sur pied je dirais."

"Et en date précise ?"

Je lui crache ces mots à la figure, il ne dit rien de bien précis et ça commence à franchement m'énerver.

"Dans environ deux mois. Tu as eu beaucoup d'os cassés et certaines entorses, sans parler de l'énormité de sang que tu as perdu. A vrai dire, je ne sais pas comment tu as survécu, c'est un miracle..."

Il continue de parler mais je ne l'écoute plus. Deux mois ?! C'est beaucoup trop. Ils vont voir si je vais rester deux moi ici. Sans m'en rendre compte, mon rire recommença de plus belle.

"Je crois que vous faites une erreur docteur, je ne resterais pas deux mois ici, c'est hors de question. Mais dites-moi, pouvez-vous vous rendre utile et me dire ou est ma mère. Elle est venue me voir ou pas ?"

Le docteur a détourné son regard du miens et baisse la tête. Un court silence prend place dans cette pièce immaculé mais je reprends d'un ton qui se veut très sérieux.

«Où. Est. Ma. Mère ?"

"C'est-à-dire que..."

Il commence à bégayer, je suis sûre qu'il lui ait arrivé quelque chose.

"Vous allez me le dire ou quoi !"

Mon ton est encore monté je me suis redressé pour être en position assise pour être à la même taille que le docteur. Il est assez petit.

"Et bien, c'est difficile à dire et ce n'est pas à moi de le faire. Mais puisque tu insistes, Izuku Midoriya, ta mère est morte."

Ma mère est morte ?

Comment ça ?

La dernière personne qui me restait est partie.

Ma mère est morte.

Mes pupilles commencent à se rétrécir et mon rire reprend de plus belle. C'est comme ça que tout se passe alors ? Ma vie n'était que violence et voilà que je perds tout, mon rêve et ma famille. Le docteur reprend la parole.

"C'était le soir de ton accident, quand ta mère l'a appris, elle a commencé à pleurer. Mais on pouvait voir que par ses yeux rouges qu'avant notre arrivé elle le faisait déjà. Elle nous a remercier du déplacement et nous a demandé de partir pour qu'elle puisse faire un point sur la situation. On était réticent à l'idée, ayant l'habitude de ce genre de cas, nous savions que c'était la dernière chose à faire. Laisser la famille du malade seul. Mais après dix minutes, nous savions que c'était inutile et donc nous sommes partis. Nous supposons qu'après notre départ ta mère soit sortie et est allée au cimetière. Sans doute pour voir la tombe de ton père. Après, elle a dû aller dans un magasin faire quelques courses. Mais celui-ci a été pris en otage par des vilains. Mais malheureusement les héros sont arrivés trop tard et ils n'ont pas pu sauver ta mère. Elle était déjà morte."

"Je vois, merci pour me l'avoir dit. Maintenant, j'aimerais bien être tout seul, vous comprenez."

Après un hochement de tête, il part de la chambre d'hôpital, me laissant seul à réfléchir.

Les héros. Qu'elle bonne blague. Ils ne peuvent rien faire. Ils n'ont jamais rien fait pour moi, ni pour ma mère. J'espère qu'elle est au moins partie pour un monde meilleur, on nous sommes tous égaux et ou la société n'est pas soutenue par des héros incompétents. 

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Hey, un nouveau chapitre pour aujourd'hui. J'espère que cette révélation ne vous à pas trop pris au dépourvu. On remarque que Izuku a enfin compris quelque chose d'important n'est-ce-pas ? Bon, je vous souhaite une bonne fin de journée et je vous dis à bientôt. 

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