Amour contradictoire.

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*"Retour à maintenant" *

Je ferme les yeux et soupire.
Pourquoi me fait-il ça ?

Je suis actuellement dans le train, assise sur un petit banc. Les gens me regardent bizarrement, sûrement à cause des traces de mascara que j'ai sur l'ensemble de mon visage. Moi, qui, il y'a à peine quelques mois aurait fait une crise de panique à l'idée d'être sous tout les regards. Aujourd'hui, je m'en fiche royalement.

Je veux juste rentrer chez moi et ne plus jamais sortir de ma chambre de toute ma vie.

On se dispute souvent mais, la c'était beaucoup plus fort, plus intense. Je crois que c'est tout simplement finis.. Il n'y'a rien d'autre à dire.. On se fait tellement souffrir depuis qu'on est ensemble. Enfin, lui plus que moi.

J'ai l'impression de n'être qu'une fille parmi tant d'autre pour lui lorsqu'on est en public. Pourtant.. Lorsque nous sommes rien que tout les deux, il est tellement mignon avec moi..
Je ne le comprends définitivement pas ! Ce connard à quand même embrasser son ex devant moi !
Et il ose dire que c'était un pari ! Je le déteste ! Tellement...

Je sors rapidement de mes pensées quand le train s'arrête à mon arrêt. Je sors, me dirigeant chez moi. Seule, le cœur lourd de désespoirs et de rancœur..

"*De nouveau quelques mois auparavant*"

-Hinata, réveilles-toi ! Tu vas être en retard !

Je me réveille en sursaut à l'entente d'une voix grave provenant de l'entrebaillement de la porte.

Mes yeux deviennent rond en découvrant Neji.
Ne m'evitait-il pas il y'a à peine quelques jours déjà ?

Soudain, la discussion que j'ai eu avec Sakura la semaine passé me revient en tête. Elle lui a finalement parlé.. Alors que je lui avait expressément demandé de ne pas le faire. Je soupire et hoche la tête, faisant comme si de rien était.
J'aurais une conversation avec lui en temps voulu.

Il part sans demander son reste.

Je me lève, tout en me frottant les yeux et me dirige dans la salle de bain, attrapant de quoi me préparer au passage.

Le temps de prendre une douche, me brosser les dents, m'habiller, me maquiller très légèrement, et me coiffer. Il est déjà l'heure d'aller en cours.

Heureusement pour moi, je ne mange pas le matin et malheureusement pour moi, je bois du café à la place.. Et je n'aurais pas ma dose.

Je fais la moue, finissant d'attacher mes cheveux lisses dans une queue haute.

J'enfille mes chaussures, glissant sur mes collant noir. J'ai opté pour des chaussures blanches pour suivre avec ma jupe taille haute noir arrivant un peu plus bas qu'au milieu de mes cuisses et de mon top blanc, au dessus d'un maillot de corps noir qui ne se voit presque pas grâce à ma jupe.

Je me regarde encore un peu dans le miroir, m'assurant d'être correct et je récupére mon sac à l'entrée de ma chambre. Une petite veste, j'ai de la chance. Il fait encore assez chaud pour cette tenue.

Je passe devant la chambre de ma sœur.

-Hanabi ! Dépêche toi ! On va être en retard !

Elle ouvre la porte, une chaussure dans sa main, sa brosse à cheveux de l'autre et un petit sourire en coin.
Je lève les yeux au ciel, amusé.
J'ai l'habitude maintenant.

Je la tire par le bras, l'entrainant avec moi, n'oubliant pas de prendre son sac avec nous.

Je la force à s'asseoir sur une chaise et pendant qu'elle met sa chaussure manquante je m'occupe de lui faire une queue basse sur le côté. N'ayant pas le temps de faire mieux. Elle se lève et me sourit innocemment.

Je regarde autour de nous et ne vois pas Neji. Je soupire, il est sans nul doute deja partit, sans nous.

Je tire une nouvelle fois Hanabi par le bras et nous sortons enfin de la maison.
Je regarde vite fait l'heure sur mon téléphone et remarque qu'il ne reste plus que dix minutes avant la sonnerie.

Une chance pour nous, le collège d'Hanabi est juste à côté de mon lycée.

On commence à courir comme des folles jusqu'à nos établissements scolaires respectifs.

Elle grimace et s'arrête finalement, se touchant les côtes et respirant fort, très fort.
Je roule des yeux et je m'arrête pour revenir à son niveau.

-Attend.. Juste.. Deux minutes.. Soupire t-elle, à bout de force.

Je plisse les yeux.

-Est-ce que tu te rends compte qu'on a parcouru seulement vingt mètres grand max ? Je lui demande.

Elle relève subitement les yeux vers moi, comme si j'avais dit une bêtise.

-Tout ça ! S'exclame t-elle.

Je la fixe de manière inquisiteur avant qu'elle ne soupire.

-Nan.. Mais sérieux. Je suis au bout de ma vie là. Continuez sans moi soldats. Je me débrouillerais très bien toute seule. Mais.. Si je meurs, dites à ma sœur que... C'est moi qui ait jeté son doudou dans les chiottes quand on était petites. Lâche t-elle mélodramatiquement, comme si c'était le plus grand scoop de la planète.

Je pouffe en levant pour la énième fois les yeux au ciel.
Je la retire par le bras et la force à courir avec moi, malgré ses plaintes.

On arrive à temps devant nos établissements. Je reprend mon souffle calmement tandit que ma sœur se tient au mur, respirant comme si elle allait mourir.

-Mais tu veux me tuer ou quoi ?! S'exclame t-elle. Si c'est pour récupérer ton ancien chargeur. Volé c'est volé, reprendre c'est pire que voler ! Sauf si tu veux que je vienne te hanter après ma mort. Bouhhhh. Rajoute t-elle en jouant des sourcils.

Je rigole et lui tape gentiment le bras, me souvenant de mon chargeur qui a mystérieusement disparu le mois dernier.

-T'as vraiment un sérieux problème toi. Et, pour mon doudou, sâches que je le savais déjà. Je dis sarcastiquement.

Elle pose sa main sur son cœur, prenant un air révoltant.

-Oh my god ! Je gardais pourtant cela secret depuis tant d'années maintenant.

On éclate de rire toute les deux, sous le regard un peu curieux ou dédaigneux de quelques personnes.
Ça va, ils regardent Hanabi.
Elle, elle se fous complètement des regards des autres. Elle a un caractère assez spéciale. Disons qu'Elle adore prendre tout à la rigolade, mais elle a aussi son côté sérieux quand il le faut. Elle laisse exprimer son esprit et ne ferme jamais sa bouche devant des gens qui n'aiment pas sa façon d'être et la façon dont elle agit.
Elle est forte, et je l'admire beaucoup malgré ses quinze ans.

On se calme et on se sépare pour aller en cours.

Je me précipite vers mon casier et prend mes livres qu'il me manque et pars en cours.
Sur le chemin je croise Sakura.

En une semaine, on est vite devenu amie. C'est apaisant d'avoir une amie dans sa classe étant donné que Temari, Shikamaru et Kiba ne sont pas dans la mienne.

Je lui dis bonjour et on entre dans notre cours de maths. Super..