Fruits basket fanfiction (Arrêté)

Chapitre 29

Ce fut Gaëtan qui prit la parole en premier.

- Vous êtes enfin là ! Où étiez vous passez ? On s'est inquiéter !

***

Je regardais avec haine toutes les personnes présentes, je ne pouvais pas m'en empêcher. Rien que la vue de ce meurtrier me dégoûtait. J'aurais pu vomir si je ne savais pas que ce n'était pas vraiment le moment.

Shigure nous désigna un canapé où s'asseoir. Tohru s'assit calmement aux côtés de Yuki. Kyô quand à lui décida de s'asseoir par terre, chacun ses choix comme on dit. Quand à moi, je restai debout, à les regarder un par un. Louise avait l'air vraiment mal à l'aise, elle était située aux côtés de Jason et se tortillait sur place. Maxime lançait de temps en temps des regards haineux à mon frère. Quant à Arthur, il fixait Jason comme-ci c'était la créature la plus fascinante qu'il n'est jamais vu à moins que ce soit celle la plus horripilante qu'il n'est jamais vu ? Dans tous les cas, Arthur fixait Jason.

Mon frère, évidemment, continuait de me fixer. Je voyais plein de sentiment défilé dans ses yeux. Je crus y déceler de la joie et... de la tristesse ? Non, c'est impossible que ce... meurtrier soit triste... Vous vous demandez surement quel animal incarne Jason ? Eh bien, tout simplement l'aigle...

Gaëtan soupira et fit signe à tout le monde de sortir de la pièce, tout le monde excepté moi et Jason évidemment. Avant de sortir, Louise me lança un regard compatissant mais je n'avais pas besoin de sa pitié alors je me contentai de croiser les bras en attendant que tout le monde sorte. Une fois tout le monde sorti, Jason s'approcha de moi et tenta de me prendre dans ses bras. Je l'évitai habilement et me plantai à l'autre bout de la pièce, loin de lui.

Il dit dans un souffle :

- Fiona...

Je me contentai de le regarder, ma haine envers lui se voyait clairement dans mes yeux. Puis, je posai la question qui me brûlait les lèvres.

- Pourquoi ? Pourquoi es-tu revenu alors que tu savais les conséquences ?

Je sentais mes larmes monter, mais je ne flanchais pas. Jason s'approcha de moi et cette fois je ne bougeai pas.

- Parce que je n'en peux plus...

Je le fixais , en essayant de déterminer le sens de ses paroles. Il poursuivit sa phrase :

- Je suis vraiment désolé pour tout ce qui c'est passé...

Je ne pus m'en empêcher, ma main partit toute seule et je le gifla. D'une façons plus violente que je ne m'en croyais capable. Sa joue était rougie à cause du coup que je lui ai donné. Mais il ne réagi pas, il hocha juste lentement la tête. Sans que je ne sache pourquoi, ce geste me mis en rogne et j'explosai :

- Désolé ? Tu est désolé ? Donc selon toi, apparaître comme ça après plus de 5 ans devant moi et de me dire que tu est désolé suffira ?

J'éclatai d'un rire amer, et sans que je ne puisse les arrêter, mes larmes dévalèrent sur mes joues.

- Eh bien, permet-moi de te dire que tu t'es totalement trompé. On n'apparaît pas après cinq ans en disant qu'on était soi-disant désolé.

Jason me fixa d'un air désemparé.

- Je sais mais...

Je le coupai la parole :

- Tu sais ? Si tu le savais réellement, tu ne serais jamais revenu. Tu n'aurais jamais cherché à me retrouver. Tu ne peux pas savoir, tu ne peut pas savoir comment tu as détruit ma vie, et je ne sais pas qui t'a dit que tu avais le droit de revenir, mais sache que jamais je ne te pardonnerais. Jamais.

J'étais à présent débordante de haine envers la personne qui se trouvait en face de moi. Je serrai tellement le poing que mes phalanges en devinrent blanches. Je vit une minuscule larme couler sur la joue de mon frère.

- Je sais que ce que j'ai fait est impardonnable, mais je veut juste que nous redevenions une famille...

- Ce que tu n'a pas compris, c'est que nous n'avions jamais formé une famille. Une famille reste ensemble dans toutes les circonstances. Peut être que toi tu as grandi avec pour politique que nous formions une famille. Mais moi je n'ai jamais fait parti de cette famille, et on me la bien fait comprendre.

Le regard de Jason se brisa, sûrement devait-il se rappeler de toute les années de notre enfance.

- Je t'ai toujours protégé...

J'éclatai de rire et croisais mes bras.

- Tu m'a toujours protégé ? Vraiment ? Si tu m'avais réellement protégé, tu n'aurais jamais tué Malik.

Rien qu'à la prononciation de cette dernière phrase, je sentis mes larmes couler plus qu'avant. Le regard de Jason s'assombrit et il tenta de nouveaux de s'approcher de moi mais je le contournai et me dirigeai vers l'étage sans manquer de regarder une dernière fois mon frère.

- Je n'ai plus rien à te dire Jason. Tu n'avais qu'à y penser avant.

Sur ces mots, je grimpai à l'étage et me diriger vers la chambre que je partageais avec Tohru.

***

Et c'est la fin de ce chapitre !

Est-ce qu'il vous as plu ?

Selon vous, Fiona devrait-elle pardonner a Jason ?

Moi je vous laisse, et je vous dis à un prochain chapitre !

Bye !

Karya la lampe torche