Fight - Band of Brothers

The Last Patrol

update : j'ai pu poster finalement ça en fait plus pour vous 😂

En arrivant à Haguenau, on se pensait sortis d'affaire. La vérité c'est qu'on était loin d'imaginer ce qui nous attendait encore. Mais ça n'avait pas d'importance. On continuait à faire notre boulot. Même si ça n'a pas toujours été accepté par Winters.

Mon fusil sur l'épaule, je ne sens même plus la boue qui imprègne mes rangers. La ville est détrempée depuis que nous sommes là. J'entre dans le PC sans même frapper. Je pose sur le bar les caisses que Luz m'a demandé d'amener.

Je le vois entrer dans la pièce, une cigarette dans la bouche. Je lui indique d'un signe de tête ce que je lui ai apporté. Il sourit et apporte une couverture vers un canapé.

- Non mais je rêve ! m'exclamais-je

Je ne fais même pas attention au soldat qui vient de rentrer.

- Bon dieu Lip retourne au lit tu vas chopper la mort ici.

- Je vais bien Pau'.

- Non seulement t'es malade mais en plus tu mens mal gros malin.

Je tourne les talons en secouant la tête et manque de rentrer dans le nouvel arrivant.

- Scuze... marmonnais-je

- Pau' ! Comment tu vas ?

Je relève la tête, étonnée par une voix que je n'ai pas entendue depuis longtemps.

- Webster. Ben je suis entière c'est déjà ça.

- Je vois ça. dit-il sans savoir quoi ajouter

Je hoche les épaules.

- T'as toujours été un génie toi. grommelais-je

Je m'apprête à sortir quand mon chemin est -encore- barré par quelqu'un.

- Non mais c'est pas possible ! C'est une habitude de boucher le passage ?

- Pardon soldat. Aspirant Jones.

- Bordel vous sorte d'où vous ?

- De West Point soldat.

- Vous avez encore un bout de couche qui dépasse Aspirant.

- Aller Pau', soit cool avec lui. rit Luz

Je secoue la tête, renonçant à sortir. Je propose un coup de main à mon ami. Nous rangeons les caisses pendant que les officiers discutent d'une patrouille.

Quand nous avons enfin fini, je pose une main sur l'épaule de mon ami et n'oublie pas de râler sur Lip pour qu'il retourne soigner sa pneumonie. Au lit, cette fois. Une voix m'interpelle.

- Leroy ?

- Oui chef ?

- Amenez Web et l'Aspirant Jones à la deuxième section. me demande Nixon

- Pas de soucis chef.

Sans attendre les deux arrivants, je sors de la pièce. Après une vérification pour être sûr qu'ils aient vu où je vais, je traverse la rue au pas de course et rentre dans notre bâtiment. La section qui me sert d'amis -à moins que ce soit l'inverse ?- me sourit quand je rentre. Ils rentrent quelques minutes après moi. Ils posent leurs affaires sur un lit. J'attrape la tasse de café que me tend Liebgott. Je ne peux réprimer un ricanement en entendant le Lieutenant se plaindre de quelques projectiles qu'ils ont reçus sur la tête en traversant la rue. Malark me lance un regard évocateur en lui adressant une expression lasse.