Acte 1 - Scène 1

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Acte I – Scène 1 :

(Nu Wa, Ai avec un bébé dans ses bras et Ai)

Sous les fleurs d’un Lilas des Indes, Ai rencontre la déesse Nu Wa

Ai apeurée serre le bambin dans ses bras : Qui êtes vous et que venez vous faire en ces lieux !? Je vous prie de sortir.

Nu Wa d’une voix froide : Je suis la déesse créatrice, je vous ai façonné Homme et donné le pouvoir de procréer. Tu as transgressé les mœurs vile femme, repend toi de tes péchés.

Ai : Je ne vois pas de quoi vous parlez, veillez sortir de chez moi ! Je suis une veuve honorable, je n’ai pas le temps pour vos sornettes.

Nu Wa : tu es veuve par le destin ou par choix ? Tes mains sont salis de sang invisible. 

Ai commence à fulminer : qui êtes-vous esprit malveillant ! Sortez ! Sortez ou je le ferais de mes mains !

Nu Wa sourit de manière sordide, un corps en putréfaction apparaît 

Ai secouant ses mains dans l’air en hurlant à plein poumon : Sortez ! Sortez ! A quoi jouez vous !? Que me voulez vous ? Torturer mon esprit de veuve endeuillée en me montrant le corps de mon défunt mari !? Ange de la mort ! Sortez sur le champ. Ai se lève sans crainte, elle avance vers la déesse 

Nu Wa : C’est votre Mari. An. Regardez dans ses orbites, regardez sa souffrance de défunt, vous l’avez tué de vos mains. Femme avide de richesse, Vos yeux brillent alors que ceux de votre mari sont remplis de larves grouillantes. Triste destiné pour un homme bon et fortuné qui vous a tout donné. Qui êtes vous, vous ?une femme ? Ou un monstre qui a tué son mari pour s’enrichir ?

Les yeux de Ai se remplissent larmes, elle court vers l’entité et essaie de la repousser Les traits de son visage se plissent tant elle crie de rage 

Ai : Mensonge et autres fourberies ! Ruse d’enfer ! Sortez et cessez ces sornettes ! Vous tourmentez mon pauvre enfant ! 

Nu Wa : Ton enfant ? Ce pauvre petit est le fruit d’un inceste passionné. Tu es tombée enceinte de ton frère. Et pour le cacher à ton époux tu l’as tué de sang froid, aimant voir couler le sang de tes mains soignées et féminines. Ton visage s’est crispée de joie, tout ton visage exprimait la joie, tu souriait de manière béante avec tes yeux écarquillés tellement que tes nerfs optiques se sont gonflés comme ton cœur. Tu t’es remplie de joie, à la place du corps tu voyais de l’argent, tellement d’argent que tu pouvais te noyer à tout instant. 

Nu Wa tourne autour de la pauvre femme qui se recroqueville. Le Lilas des Indes semble perdre sa couleur. 

Nu Wa : Avoue tes péchés honteux ! Ma sentence va s’abattre sur toi !

Ai : Non ! Je suis fière pour cela !

Nu Wa lance le corps décomposé de An sur sa femme. Les mains de Ai se couvrent de sang 

Ai : Au secours ! J’avoue ! j’avoue ! J’ai eu une relation avec mon frère ! Maintenant Partez !

Nu Wa s’approche du bambin, elle glisse ses doigts fins comme des branches dur son front et une aura sombre et oppressante apparaît.

Nu Wa : Tu seras maudit mon jeune Ming, ta mère a causé ton malheur elle est un ange noir qui n’a pas respecté le pacte du mariage. En conséquence je te donne les défauts impurs des humains tu portera en toi la cruauté qui sommeille en toi comme une bête, tu seras sadique et sans limite et la jalousie pèsera sur toi. Et le plus important est que tu voudras te venger dans le sang. Ta famille, tes descendants sont maintenant marqués par le sang ! Va mon enfant. Accomplis ta destinée.  

Nu Wa se met à rit, son rire résonne dans le jardin, les fleurs du Lilas des Indes s’envolent. La déesse part en laissant derrière elle le corps inerte de An. Et les mains pour toujours ensanglantées de Ai.

Le Lilas des Indes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant