Acte 2 – scène 1
(Ai et le bambin sont dans un village de campagne, Ai est dans une ferme abandonnée)
Ai avec le bébé dans ses bras : nous y voilà mon ange, ta nouvelle maison, c’est modeste, il y a
sûrement une famille de rongeur , souris ou rats dans le coin prend garde à ce qu’ils ne te
grignotent pas tes moignons. Ça serait dommage de contracter une maladie grave ici tout seul,
il y a beaucoup de poussière ! L’air est irrespirable ici, personne ne doit être venu depuis.. au
moins 15 ans. J’espère que tu vivras bien ici mon bébé, sache que ta maman t’aimeras
toujours !
Ai dépose son fils sur le sol crasseux
Ai : là et voilà ! Tu es bien ici, au moins tu es à l’abris des intempéries, je ne suis pas totalement
un monstre ! D’ailleurs Ming sache que tu vas être grand frère ! Je t’ai vite trouvé un
remplaçant, je suis sûr qu’il sera solide et vaillant . Bientôt il sera fils unique ! Quel aventure tu
ne trouves pas ? Ça ne t’excite pas un peu de vivre ici ? De toute façon tu n’as pas le choix, je
suis lumière et toi tu n’es que obscurité. Le bien doit vivre et s’épanouir et le mal est maudit et il
doit être exécuté, c’est la difficile vie que nous menons, tu es faible et je suis forte, l’un doit
forcément dominer l’autre. L’argent corrompt des cœurs et des hommes mais il est à la fois
nécessaire pour vivre. Si on a l’argent on a le pouvoir et moi je suis assoiffée d’argent. Fais de
beau rêve.
Ai laisse le bambin seule, elle rentre chez elle avec le cœur et l’esprit apaisés.
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Le Lilas des Indes
ParanormalRésumé : « Je voudrais être un poignard pour faire couler ton sang comme tu as fait couler mes larmes, n'est-ce pas de ta faute très chère mère ? » C'est ainsi que s'adresse Ming à sa mère Ai. En effet celle-ci alors qu'il vient de naître va l'aband...
