Acte 3 - Scène 2

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Acte 3 – scène 2 :

(Nu Wa et Ming dans la grange de la ferme abandonnée, des carcasses cachent le bois pourris, et il y a une forte odeur âcre ainsi que des marques de sang et Ling et Mei)

Nu Wa : Te voilà enfin mon enfant. Après tes offrandes je viens subvenir à ta requête. Ta vie est misérable, tu vies dans tes défections et dans un endroit insalubre, tu manges de la chair humaines et animales d’ailleurs les cadavres sont tes seules compagnons. Tu leurs évoque tes
sentiments avec des cries, léchant les restes pourries en riant. Tu ne sais ni lire ni écrire. Tu ne sais pas parler ou du moins tu ne retiens que ce que tu vois à la télé lorsque tu descends en
ville. Tu n’as pas de vêtements à part ce sac de riz. Tu n’es pas un homme tu es un monstre, tu ne te lave pas, tu n’as strictement rien pas même tes mains. Mais mon ange de la mort. Je vais te donner tout ça car tu ne mérite pas d’être traité comme un déchet. Tu es un homme fortuné mais tu ne le sait pas, et moi je vais te faire découvrir ce qu’on t’a enlever.

Nu Wa glisse sa main dans une flaque de sang pour le mettre sur la figure de Ming, elle ramasse les os de ses victimes pour les implanter dans sa peau. Puis elle récupère les restes
pour donner à Ming la parole grâce à la langue de Ming, le savoir avec le cerveaux de Mei. Ainsi Nu Wa crée un homme comme à l’origine. Elle le confectionne aussi avec du marbre.
Ainsi Ming redeviens humain.

Nu Wa : ma créature, tu es désormais un homme, tu as des mains et tu possède des attributs humains, maintenant ton destin est de tuer ta mère et tout ceux qui s’opposeront à toi. Tu es le maître désormais et eux ne méritent pas de vivre comme toi et moi ! Tu es maudit à cause de ta mère. Tu dois la détruire de tes mains car elle porte le sang de ton père et le tiens. Va, c’est la fatalité qui t’amènera au bonheur. Tu dois reprendre ta place au sein de ta famille. Désormais c’est à toi de faire des efforts.

Nu Wa part et Ming se met à parler pour la première fois

Ming : Je te trouverai et je te tuerais.

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