Acte 3 – scène 1 :
(Ai est chez elle avec un journal, elle rit en serrant le papier qui est prêt à se déchirer et Chang)
Ai : Puérile. Tu as survécu Ming ? Bravo maman est fière mais j’imagine que les rongeurs ne te rassasient pas, tu dois être faible ce serait trop facile de te tuer maintenant. Tu n’es en aucun cas une menace, je suis en bonne santé et j’ai toute ma tête. Tu dois être à moitié fou pauvre enfant, un monstre qui ne demande qu’à mourir. Ne t’inquiète pas maman va abréger tes souffrances. Avec un peu de chance Chang m’aidera et c’est à ce moment que je le poignarderait. Je te tiens mon fils, entre mes ongles je te tiens et tu vas mourir avant même de me parler. Quelle fin pour une si belle histoire, je serais veuve et sans enfant, sans amant aussi d’ailleurs. Plus personne ne pourra me mettre des bâtons dans les roues. Je suis puissante, je manipule tout le monde et eux ils me lèchent les mains. Le danger ? Moi je lui rie au nez. Viens
me chercher Ming. Mais sache que tu cours à ta perte en cherchant à me retrouver. Vile rat dégoût, j’aurais dû t’exécuter plus tôt ça m’aurait faciliter la tâche.Chang rentre dans la pièce
Chang : mère ? Qu’est-ce qui vous tourmente ? Je vous entends rire et cela m’inquiète particulièrement.
Ai : oh mon petit.. un homme veut du mal a ta très chère mère et cela me cause du chagrin, je ne sais plus quoi faire, je suis au gouffre, comment un homme peut il me vouloir du mal !? Alors que je suis une sainte, oh mon dieu mon fils tu dois me protéger je t’en prie, je suis sans défense, je ne sais plus quoi faire, je suis perdue et tu dois m’indiquer le chemin !
Le Lilas des Indes ne ressemble plus à un arbre, il n’y a que le tronc. Ai se met à pleurer et Chang se jette à ses genoux pour la consoler.
Chang : je ferais tout pour vous mère ! Cet homme te veut du mal et j’imagine qu’il veut mon trône mais il est à moi et je le protégerai. J’irais le tuer mère je vous le promets.
Ai sourit malicieusement sans que Chang ne le voit.
Ai : me voilà rassurer, je suis protégée par un homme fort, désormais je vais me reposer mon fils car ta pauvre mère est épuisée.
Ai déchire la photo du journal qui concerne Ming, elle sort ensuite.
Chang : mère vous êtes bien bonne mais je ne suis pas sot. Vous convoitez mon trône ? Très bien qu’il en soit. Je vais vous l’arracher et empocher l’or, tout l’argent que je gagne durement,
il sera à moi ! Mère vous n’êtes qu’une manipulatrice. Je vais tuer cet homme mais vous serez la prochaine. Je vous dominerais par les mots puis vous tuerais de sang-froid, je vais verser de l’eau pour mieux vous étouffer. Prenez garde mère car le danger n’est pas forcément celui qu’on soupçonne.Chang sort à son tour en jetant à regard au tronc mort, il marche ensuite sur les débris du
journal.
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Le Lilas des Indes
ParanormalRésumé : « Je voudrais être un poignard pour faire couler ton sang comme tu as fait couler mes larmes, n'est-ce pas de ta faute très chère mère ? » C'est ainsi que s'adresse Ming à sa mère Ai. En effet celle-ci alors qu'il vient de naître va l'aband...