Acte 1 - Scène 3

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Acte 1 – Scène 3 :

(Ai est chez Wen son frère  )

Ai arrive en courant avec une expression affolée, elle se jette au pied de son frère qui est debout

Ai en criant affolée : oh mon dieu mon frère ! Mon amant de toujours ! Je t’apporte une triste nouvelle qui va te dévaster autant que moi ! Oh dieu j’ai dû mal à réguler mon souffle ! Mon cœur va éclater ! Je dois t’apprendre la funeste nouvelle, me voilà messagère de la mort, je t’en prie contient tes sanglots car tu vas me toucher et je vais pleurer encore plus fort

Wen : que se passe-t-il ma sœur ? Exprime ton chagrin, je suis là pour toi ma douce, assis toi je t’en prie,  je suis prêt à tout entendre même les messages les plus douloureux. 

Ai: Oh non je ne peux pas m’asseoir ! Mes jambes sont pétrifiées ! Et bien sache que notre famille est réduite à néant ! Nous sommes seuls désormais ! Ton malheureux fils si heureux a été cette nuit prit d’une toux insurmontable ! Abominable ! C’était une effrayant. Son petit cœur se mouvait dans le berceau alors que ses poumons crachaient du sang écarlate ! J’ai essayé de le sauver ! Regarde mes mains si féminines sont tachées de sang ! Du sang de mon propre fils ! Oh dieu ! Je lui ai fait un massage cardiaque, j’ai risquée mes mains a plongé dans son sang gluant. Mais hélas il est mort dans mes bras ! Tu entends ? Il est mort dans les bras de sa génitrice ! Alors que je lui ait donné mes gènes et mon lait pur ! J’ai donc enterré le bambin dans les bois pour abréger mes souffrances ! Je ne peux plus vivre mon bien-aimé ! Je ne peux pas vivre sans le fruit de notre amour.

Ai fond en larmes en s’attachant au pied de son frère, elle reproduit des sanglots bruyants. 

Wen : C’est horrible ma douce ! Je ne peux contenir ma tristesse, j’ai perdu mon premier fils, celui qui devait hériter de la richesse.

Le frère se met à pleurer véritablement, Ai se blottie dans ses bras tâchant ainsi les vêtements de sang

Wen : Qu’allons nous faire sans notre fils bien-aimé !? Oh dieu juste ! Pourquoi nous prendre notre fils bien aimé 

Le frère pleure à chaudes larmes et Ai sourit discrètement puis reprend son jeu.

Ai : je me sens tellement mon amour ! Je ne sais plus comment être heureuse désormais ! On vient de m’enlever une partie de ma chair si précieuse ! Oh mon amour mon cœur est sectionné, déchiré ! Je ne suis plus que l’ombre de moi-même désormais ! Je ne peux pas vivre sans un bébé à câliner et à aimer ! Je vais dépérir ! Me faner comme une fleur sans soleil !

Wen :  je ferais tout pour contrer le chagrin qui te ronge ma douce ! Exprime moi tes désirs ! Je suis tout ouïe 

Ai : Je voudrais un autre enfant ! Je t’en prie mon chéri donne moi ce que j’exige au plus profond de mes entrailles ! S’il te plaît c’est vital pour moi.

Wen: très bien, faisons un autre enfant.

Le Lilas des Indes est meurtri, la colère a arraché ses branches, il ne reste qu’un tronc vide.

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