Acte 2 - Scène 4

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Acte 2 – scène 4 :

(Ai et Wen, ils sont chez le frère)

Ai : Bonjour mon amant, j’espère que tu passes une agréable journée loin de tout, tu me manquais énormément, je peux pas m’empêcher à nous lorsque je regarde ton fils qui est grand et somptueux comme son père. Je viens donc te rendre visite pour avoir quelques tendresses de ta part

Ai a un poison caché dans sa robe, elle se blottit dans les bras de Wen qui est assit dans un riche sofa.

Wen : et bien que d’amour venant de ma bien-aimé, j’espère que notre fils va bien, j’espère un jour pouvoir le rencontrer car je suis tout de même le géniteur même si tu refuses que je le
rencontre.

Ai : oh oui tu vas le rencontrer, mais pas tout de suite, je ne suis pas encore prête, lorsque vous vous rencontrerez je ne serai pas présente, vous allez être seuls entre hommes, moi je vais
dépoussiérer l’argent pendant que vous vous serez en bas, sous mes pieds, sous la terre, dans un endroit chaud et peu fréquenté par les hommes, on appelle cela l’amour paternel Elle rit mes petits démons

Wen : si nous sommes démons tu es un ange

Ai : oh je le sais bien cela, veux tu rafraîchissement ? Il fait tellement chaud qu’on pourrait mourir.

Wen : non merci, je viens de me désaltérer, parle moi plutôt de toi et de mon fils

Ai se dirige vers une table, elle se met dos à Wen pour verser le poison dans un verre

Ai : ma vie est d’un ennui mortel, je passe mon temps à compter l’argent et à le regarder scintiller, je donne également du travail à ton fils, il aime tellement travailler qu’il pourrait en
succomber si je ne l’arrête pas. Toutes les filles tombent devant son charme dévastateur. Elles voudraient en mourir. Voilà tout, maintenant j’ai envie qu’on passe du temps ensemble, je sais que tu en mourrais d’envie car tu t’agenouilles devant moi misérable amour.

Ai s’approche lentement avec un sourire niais, elle lui tends le verre et s’assoit sur lui.

Wen : tu es un amour de femme. Je te ferais fête après bien entendu

Wen boit le verre mais dans un excès de joie intense Ai se fait un geste du bras et le verre se brise avant que Wen ne le termine. Le frère s’évanouit juste en tombant sur le sol sans bruit.

Ai : milles fourberies. Palsambleu. Ruses d’enfer. Mon plan si bien ficelé vient de tomber à
l’eau ! Wen je te maudit ! tu n’as pas bu assez vite je n’ai pas pu t’achever ! Les morceaux sont brisés comme mon cœur, je sentais déjà la joie monter en moi comme un ballon mais il vient
d’éclater comme ce verre ! Tu as gâché mon bonheur Wen ! Tu m’entends ! Tu n’es que nuisance depuis ta naissance. Ange noire. Que ton sommeil soit lourd et réparateur car la prochaine fois je vais t’achever en t’étranglant avec mes mains tachées de sang. Ton liquide
poisseux et rougeâtre rejoindra celui de mon mari et de ton fils ! Je t’aurais quand tu t'y attendra le moins. Un jour je te tuerais de mes mains et j’irais cracher sur ta dépouille en putréfaction. J’irais jeter des vers sur ta carcasse pour qu’ils te rongent en gesticulant leurs corps horribles
comme le tiens. Et tes os je les donnerais aux canidés galeux. Comme ça je ne pourrais plus jamais voir ton visage !

Ai sort après avoir embrassé son frère avec amour.

Le Lilas des Indes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant