Acte 2 – scène 2 :
(Ai Quelques années plus tard avec son fils aîné Chang)
Chang : mère ! J’ai exécuté le travail que vous m’aviez demandé, j’ai gagné quelques pièces en
retour de ma besogne, puis je me reposer désormais ? Mes pieds son rouges et gonflés et je
me suis égratigné les mains, le sang coule abondement.Ai : oh mon fils, je suis désolé que tu te sois fatigué de la sorte, tu sais j’ai ressenti la même
chose lorsque je t’ai donné la vie, je me suis exténuée à pousser de toutes mes forces en criant
de douleur car tu me décrirais le bassin, puis j’ai dû t’allaiter jour et nuit car tu pleurais avec des
cries stridents comme une alarme. Mais bon je comprends que tu ne veuilles pas travailler pour
ta vieille mère.Chang se sent coupable : Mère avoir un enfant est un acte divin, comment pouvez vous en
parler comme d’une besogne ?Ai se met en colère : fils indigne ! Comment peux tu dire ça !? Tu n’es que nuisance, comment
oses tu répondre à ta génitrice !? Je suis ta Supérieure et tu me dois tout ! J’ai travaillé avec le
cœur endeuillée à cause de la mort subite de ton père ! Qu’il repose en paix en ne voyant pas
ton visage ingrat ! Tu ne mérite pas de porter notre sang, tu devrais être reconnaissant envers
moi car je t’ai nourris, loger, éduquer avec amour ! Maintenant va travailler immédiatement ! Et
à chaque fois que tes plaies ouvertes te ferons souffrir tu repenseras à ta mère qui a longtemps
travaillée seule avec un bébé fainéant et ingrat ! Pars ! Cours même loin de ma vue et loin de
mon cœur.Chang : mère calmez vos ardeurs, je ne vous manque pas de respect ! Je vais vous chérir pour
vous honorer comme une déesse, dès que je pourrais monter sur le trône qui m’attends je vous
ferais honneur. D’ailleurs puis je enlever ces vêtements de paysans ? Ils ne correspondent pas
avec mon statut.Ai : Ces vêtements te permettent de te fondre dans le peuple ! Ainsi tu peux franchir la barrière
sociale pour approcher les travailleur. Ces incapables ont toujours le temps de se plaindre, de
plus ils ont toujours trop de travail, ainsi tu les aides un maximum pour enrichir ta condition. Le
trône est encore loin mon amour, sache qu’il le sera très longtemps, tu ne pourras peut-être
jamais y monter.Chang : Jamais y monter ? Pourtant c’est ma place mère ! Je suis enfant unique et enfant roi !
Cette place me reviens de droit . De plus je travaille du lever du soleil à son coucher le soir, je
suis le parcours du soleil dans les champs et usines, je mérite donc ma place !Ai : oh mon chéri ! Je suis navrée d’avoir dit ces mots, bien sûr que cette place te reviens,
parfois je ne sais plus ce que je dis, n’écoutes pas tout mes dires, tu auras ton trône d’argent
scintillant et moi je serai toujours à tes côtés car tu es mon fils chéri, le plus beau et le plus fort
de tous, mon enfant roi.Ai remonte ses gants noirs pour camoufler le sang encré dans sa peau et dans son cœur.
Chang : Vous êtes une mère exemplaire, Juste mais sévère mais je sais que c’est pour mon
bien et mon épanouissement social. Je porte fièrement votre sang et vos traits délicats mère.
Sachez que je m’excuse pour vous avoir gronder, je comprends désormais vos intentions et je
les respecte. Je serais le meilleur des travailleurs pour vous combler d’or.
Chang sort déterminé. Ai reste seule, elle se met à rire à pleine voix.Ai : Travaille mon fils ! Travaille ! Autant que tu le veille ! Comble moi d’or c’est ton travail
après tout ! Continue et ne t’arrête jamais !Ai retire ses gants en continuant de rire comme une folle, les larmes coulent tant elle rit.
Ai : bientôt mon fils. Tu ne pourras plus travailler car je vais t’assassiner avec amour.
VOUS LISEZ
Le Lilas des Indes
ParanormalRésumé : « Je voudrais être un poignard pour faire couler ton sang comme tu as fait couler mes larmes, n'est-ce pas de ta faute très chère mère ? » C'est ainsi que s'adresse Ming à sa mère Ai. En effet celle-ci alors qu'il vient de naître va l'aband...