Acte 3 – scène 4 :
(Ming et sa mère Ai ainsi que Chang qui les espionne)
Ai : Oh mon fils la prunelle de mes yeux ! Merci dieux pour me l'avoir rendu, J’étais perdue sans mon précieux fils aîné ! Je ne peux m’empêcher de pleurer tant la joie est grande ! Elle simule des pleurs . Ho Dieu que je suis heureuse ! Tu es sain et sauf !
Ai à part : La déesse a dû t’aider vil fils, tu possède des mains et tu peux désormais parler ? Ne t’inquiète pas je vais tout remettre dans l’ordre.
Ai : Que j’étais effondrée de t’avoir perdu ! Je ne pouvais plus dormir jour et nuit, je ne pouvais manger sans t’avoir à mes côtés ! J’avais perdu une partie de moi, ma chaire et mon sang ! Que je t’aime fils ! Que maman est heureuse de te voir si beau du en bonne santé !
Ming : Que de sentiment mère, je suis moi aussi heureux de te retrouver en ces lieux, vous m’avez manqué, sachez que je ferais désormais tout pour récupérer ma place au sein de la famille Zhang qui est la mienne. Je ne peux m’empêcher d’être euphorique à l’idée de retrouver un amour familial et de la tendresse de la part de ma chère mère.
Ai à part : Je te tiens.
Ai : Oh oui mon fils ! Tu vas rentrer à la maison comme un roi, tu monteras sur le trône qui porte ton nom et ainsi tu seras le garçon le plus fortuné de ce pays. Je vais te chérir car tu es le plus beau de mes trésors. Tu es ma fierté en tant que femme mais aussi en tant que mère. Tu es digne de ton père, le malheureux il ne peut pas admirer l’homme vertueux que tu es
devenue !Ming serre le poing en esquissant un sourire forcé.
Ming : père n’aimerait pas que tu parles en son nom, il aimerait être ici, Or par malheur il est décédé mystérieusement, je me demande encore de Quoi ou plutôt de qui est est-il mort ?
Ai : Ho mon fils ! Ne ressasse pas le passé ! Je suis effondrée du décès de ton père ! Mais sache qu’il nous a laissé son héritage comme cadeau de départ et nous l’honorons comme un dieu chaque soir ! C’était un grand homme
Ai s’effondre au sol avec les mains jointes, elle continua de pleurer.
Ming : oh je vois mère ! Je suis navré de vous avoir attristée, voyons relevez vous. Vous êtes une femme honorable, vous ne devriez vous rabaisser au sol que lors de votre mort et j’espère pour vous que ce sera dans trèslongtemps.
Ming ramasse sa mère en la prenant par la bras.
Ai : Quelle force mon garçon ! Tu devrais travailler avec Chang à l’usine, les ouvriers se plaignent de ton frère, il est comme le disent le bas peuple pas capable de prêter main-forte. Vas prendre sa place mon fils ! Tu es plus vertueux que lui. Malheureusement ton frère ne te
ressemble pas, il n’est pas aussi grandiloquent. Reviens vivre avec nous, c’est là bas que ce trouve ta place, auprès de ta mère et de ton frère.Ming : C’est un honneur pour moi de rejoindre ma famille, c’est avec plaisir que je reprend ma place légitime dans la famille Zhang.
Ai : très bien ! Je suis enchantée ! Mon fils je vais préparer ta couche ainsi que tes vêtements de travailleurs car tu dois rejoindre ton frère, je suis certaine que tu peux gagner nettement plus d’argent que ce bon à rien.
Ai s’approche de son fils en souriant, elle prend son visage entre ses mains, ses mains tremblent et ses ongles pincent la peau de Ming. Elle cache sa rage et avant de succomber elle dépose un baiser sur son front.
Ai : Que je t’aime mon fils, je suis une mère comblée.
Ming : Je rassemble mes affaires avant le départ, part devant mère je ne serais pas long.
Ai part alors faisant son plus doux et hypocrite sourire. Le Lilas des Indes n’est plus que racine
dans le sol.
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Le Lilas des Indes
ParanormalRésumé : « Je voudrais être un poignard pour faire couler ton sang comme tu as fait couler mes larmes, n'est-ce pas de ta faute très chère mère ? » C'est ainsi que s'adresse Ming à sa mère Ai. En effet celle-ci alors qu'il vient de naître va l'aband...