Chapitre 3

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Je du obéir a Père.

Je sortie les crocs, comme un chien qui obéis a son maitre.

La différence entre le chien et moi c’est que le chien donnerai sa vie pour celle de son maitre, ce que, même si le maitre est père, je ne ferai jamais.

-Élizabeth Sceletoon, tout de suite. Fait la gémir de douleur et ensuite, tue la.

J’avais détesté cette gouvernante. Mais au point de la tuer? Je ne crois pas. Elle ne voulait que mon éducation, malgré les misères qu’elle m’avait données.

- J-je suis désolé…

Lorsqu’elle vit mes yeux bleu devenir rouge comme ceux de Père et mes canines sortir de mes gencives, elle commença à supplier je ne sais quel dieu, de la laisser saine et sauve.

-De grâce, Élizabeth, pardonner mes offenses, ne me tuer point. Je vous obéirais.

Je ne l’ai jamais vue aussi disgracieuse et pitoyable. Il est clair qu’en sa condition, j’aurai probablement répondus un peu de la sorte mais en gardant tous de même un peu de dignité. Je n’étais pas une Sceletoon pour un rien. Je m’approchai d’elle.

La pris par les épaule et jeta mon regard dans le siens. J’avais entendu par des oncles, lors d’une soirée en l’honneur du 2e ainé mort, que l’on pouvait réduire les douleurs en regardant dans les yeux de la proie. Pour cela, il fallait évidement de l’expérience et beaucoup de pratique. Que quelques Sceletoon banni avaient réussi ce ‘don’. J’avais espérer a y parvenir, mais en voyant les larmes et les protestations de celle-ci, je déduis que je venais d’être complice d’un pitoyable échec. Je me retournai vers Père, tremblante.

-Je ne peux pas. Murmurai-je

-Pardon? Mon enfant, qu’attendez-vous? S’impatienta Père.

-Je ne peux simplement pas la tuer! M’exclamai-je

- Quel arrogance! Ne trouvez-vous pas lady Dyie?

Je crois que pour la première fois, Lady Dyie n’étais pas de son avis.

Elle ne répondit point, me fixant, aussi tremblante que moi.

-Père, je ne peux simplement pas tuer…je…

-Assez! Hurla mon paternel. Assez! Élizabeth, va-t-en! Je ne veux pas te voir.

- M-mais…

Il m’arracha mon ancienne gouvernante, me poussa, me laissa trébucher sur un rosier rouge et la tempe de la victime et y planta ses crocs. Je pouvais entendre contre mon gré, le sang couler dans sa gorge. Je pouvais presque sentir son désir envers le sang. Comme si le sang était son maitre, réclamant le droit d’être but. Quelques gouttes coulait de ci et de la. Jamais n’avais-je vue scène aussi horrible. J’essayai de me relever pour partir loin. Peut-être dans les bras de Maria ou John, ou bien même tout de suite partir chez tante Marie. Étais-ce qu’elle avait voulu me dire? Un poids invisible me retenait sur la terre froide et les rosiers aussi perforants qu’un baiser doux et tendre.

Qu’est-ce qui osait me retenir de m’enfuir de cette exécrable scène?

Je vis Père se retirer un peu de sa proie et me regardé :

-Voit, mon enfant, ce qu’ont te fera si tu n’obéis pas. Reste et adhère au théâtre.

Sa voix grave, cruel, grossière et tremblante probablement de colère s’entremêlait aux cris de Lady Dyie. Elle pleurait et gisait, son sang répandu sur la terre et Père, l’homme qu’elle avait prévu convoiter d’une certaine manière.

Une histoire de SceletoonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant