Une histoire de Sceletoon

Chapitre 12

L’opale lune éclairait son visage si rapprocher du mien. Ses yeux de couleurs différentes brillaient de tous feux. Nous étions soudainement si intime. Cela m’effrayait un peu. Sans m’avouer réellement ce que je ressentais face à John, je fermai les yeux.

Je sentais son souffle commencer à ce mélangé au mien. Je sentais déjà la chaleur de sa peau et au moment ou mon premier baiser allait être volé par mon ami, cette bestiole qu’étais le hibou, cria du plus profond de son âme.

-Stupide hibou. Murmura John.

Mon souffle c’étais arrêter, mon cœur c’étais accéléré et le baiser ne pu être volé.

Après quelques secondes, j’ouvris les yeux. J’eu le temps de voir ceux de John s’ouvrir lentement mais surement. Je le fixais aussi intensément qu’il me fixait. Il s’approcha de moi, pris entre ses mains chaude, ma tête et déposa sur ma joue un baiser. Il s’apprêtait à partir mais involontairement, je rattrapais ses mains et fit de sorte qu’il resta près de moi quelques secondes de plus. Maintenant, tout était clair. J’éprouvais de fortes émotions à son égard. J’osais croire que ce sentiment pouvait être réciproque.

-Je te libérais. Me dit-il. Ferme les yeux, nous voyagerons jusqu’au plus loin horizons.

-Reste près de moi. Peu importe ou tu m’emmèneras, je resterai a tes coter.

Il semblait surpris par ma réponse et dont l’étais-je.

J’aimais vraiment John.

-Wouak. Cria de nouveau le hibou.

John se sépara de moi et se retourna. Je pu tout de même constater un peu de rose sur ses joues. Lorsqu’il fut hors de vue, je me retournai vers l’animal.

-Je suppose que tu nous suivras s’il m’emmène vers d’autres lieux?

-Wouak.                              

-Je suppose que nous ne pourrons rien y changer. Riais-je.

-Wouak.

Le hibou s’éleva doucement du rebord du pond et s’éleva jusqu'à cacher de son petit corps, l’opale lune. Ses ailes étaient éclairées des rayons de cette sphère clairvoyante qui avait été témoin de nos faits et gestes.

-D’où sort tu? Demandais-je

Il se rapprocha et sans m’en rendre compte, je lui tendais ma main. Il s’y accrocha et m’écorcha. Je supprimai un cri de douleur. Une des plumes blanches de l’animal tomba sur ma main et la douleur s’estompa, malgré les égratignures et le sang qui étaient encore présent.

-Je vois…

Il était surement un envoyer de Mère.

Je rapprochai ma main de mon visage. Je me trouvais inconsciente de rapprocher un hibou si près, mais mon geste étais contrôler par autre personne que moi-même.

J’inclinai la tête et le hibou suivait mon geste. Nous étions tête contre tête.

Je m’avançai par la suite vers le coter du pond menant vers le manoir de Tante Marie et tendais le bras vers l’opposer. J’élançais le hibou du plus haut que je pouvais atteindre et l’animal dans toute sa splendeur s’envola. Toujours en me fixant, il monta. Haut, toujours aussi haut. Puis, il se retourna et s’envola. Il disparut derrière les arbres.

-Vole, enfants des anges. Vole et ne te perd pas.

-Bonjour, mademoiselle. Me réveilla une voix féminine.

Cette personne ouvrit en grand les rideaux de ma chambre.

-Allez, réveillez-vous.

-Ou suis-je? Demandais-je, cachant de ma main, mes yeux, encore non habituer par la clarté du matin.