CHAPITRE 16

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La nuit à été rude. Pourtant, j'étais bien. Le fait de penser que pas loin de moi se trouvait mon vrai père qui me comprenait. J'étais heureux. Je nageais dans un rêve, un rêve où tous mes soucis, tous mes problèmes avaient disparu. Un rêve où je suis libre. Je me voyais dans un champ de roses, dans les bras de ma mère, avec mon père qui préparait un bouquet. J'étais heureux alors pourquoi je ne suis pas un enfant normal ? Où est ma vie normale ? Je ne sais pas....

Et pourtant, tôt le matin, plusieurs policiers sont venus me chercher. Ils m'ont pris de force avant même que je ne puisse réagir. Et mon père, celui qui était censé me comprendre, laissait la situation se passé. Et ce matin, encore sous le choc, je me retrouve dans une salle d'interrogatoire. La même qu'il y a quelques jours, celle où je me suis enfui. Sauf que là, la sécurité à été renforcée.

Un policier un peu grassouillet, une tasse de café à la main, vient me voir d'un air fatigué. Il s'assoit, prend une gorgée de sa boisson chaude et me regarde.

- Le fameux Thomas, celui qui a tué au moins six flics. Et qui dernièrement, à tué sa propre psychologue. Franchement, tu es une légende dans le mauvais sens du terme.

-.....

- Tu ne dis rien ? Vaut mieux pour toi, car tu as au moins une dizaine de meurtres sous le bras. Ta psychiatre, ta psychologue, ton père, ton oncle, les six policiers. Ça fait beaucoup non ? Dit il toujours avec un air neutre.

- Je n'ai rien à dire mis à part que je me suis fait trahir ! Dis je en haussant la voix.

- Tu penses ça ? Pourtant ton vrai père de ce que j'ai compris t'a sauvé la vie non ? C'est vrai, je pense qu'il voulait que tu ne finisses pas ta vie en cavale mais plutôt que tu bénéficies de soins et que tu puisses reprendre une vie normale.

- Que je bénéficie de soins !?

- Tu es malade mon pauvre, tu tues des gens de sang-froid sans émettre aucunesn émotion ! Tu tues sans réfléchir, même les personnes qui t'aimaient sont mortes !?

-.....

- Tu es un malade, dit il sèchement.

Le policier se lève, reprend sa tasse de café et sort de la salle. Moi, je sens les larmes montées. Je me met à pleurer comme jamais je n'avais pleuré. Pourquoi ? Suis je vraiment malade ? Je suis un fou ? Je devrais allé à l'hôpital psychiatrique !? Je suis un...... un.... fou.

Tout a coup, une idée, me vient, je ne veux pas finir dans se genre de prison. Mais la vie ne peut plus rien m'offrir. Il faut alors que je sois tranquille, et je sais quoi faire.

- Bon, tu veux dire une dernière chose avant d'aller au tribunal ? Dit il en revenant avec cette fois un pistolet dans la main.

- Oui.... je veux une dernière chose.

- Tu crois être en position de demander crétin ?

- Je veux jeter un dernière rose pour ma mère sur la colline derrière chez moi, je ne pourrai plus après.

- Tu es malade.

Il sort de la pièce. Pendant quelques minutes, une inquiétude me gagne, je ne sais pas si il va dire oui.... j'en ai besoin si je veux sortir d'ici. Un autre homme entre dans la salle.

- Pour ta demande, c'est d'accord, preprare toi, on y va.

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