bad boy and bad girl

Chapitre 3

PDV de Mégane:

     La journée de cours touche presque à sa fin et tout s'est passé sans accros, ou presque. J'ai ruminé toute la journée. En fait je me demande comment ça va se passer un rentrant chez moi, comment mon père va réagir. De toute façon il va me faire chier et je n'aurais que deux options. Me défendre sans forcément pouvoir m'arrêter ou me laisser faire mais bon je sais pas pourquoi je sens qu'il va bien me voler dans les plumes cette fois. Bref pas besoin d'y réfléchir plus ça me servirai à rien. Je vais essayer d'écouter un peu, ça me réussira peut être...

     La sonnerie de fin des cours retentie et provoque un sursaut dans ma cage thoracique. Mon coeur bat tout de suite plus vite et je crois que je n'ai même pas besoin de me demander pourquoi. Je stresse... Je garde la tête froide même si mon corps se rebelle et sort du lycée pour commencer à marcher jusqu'à chez moi. Plus je marche, plus je stresse mais pour l'instant ce n'est pas la première chose qui envahit mes pensées. Je sens une présence derrière moi depuis un moment et ça commence à m'énerver. Je me retourne donc prête à en découdre... c'est Tayler. SUPER je pouvais pas m'attendre à mieux sérieusement. Je finit par rentrer chez moi sans manquer de l'ignorer et en fermant mon portail, l'autre idiot rentre dans la maison juste en face de chez moi avant de me fixer avec de grand yeux. Putain...

     Je m'apprête à ouvrir la porte d'entrée mais marque une pause. Il faut que je fasse un choix, frapper ou se faire frapper ??? On va rester sur la deuxième option pour l'instant, il vaut mieux pour tout le monde et on avisera après au pire. Je rentre...

     Je rentre et à peine ai-je passer l'entrée de la maison que je croise mon père, UN COUTEAU A LA MAIN !!! Ce sale fou putain ! J'avais dit que ça allait être chiant cette fois... Ma salive peine peine à passer lorsque je déglutie pour me donner du courage mais je me diriger quand même d'un pas calme vers ma chambre. Je commence à monter les escalier. Je sens la présence de mon paternel dans mon dos et là je sens quelque chose de beaucoup moins agréable soit un putain de couteau dans ma putain de cuisse. FUCK ! Je me retourne doucement et ce que je vois a le don de me tendre les nerfs. Mon père me regarde satisfait, un sourire diabolique agrafé aux lèvres.

Père: Alors Mégane on se fait virer de cours et on ose même plus rentrer à la maison ? Ingrate !

Moi: Je... désolé.

     La douleur me lance d'une force dans la jambe, c'est insupportable putain ! J'ai envie de sortir ce couteau de ma cuisse pour lui planter au travers de la jugulaire, lui lacérer sa gueule de merde pour que même en enfer on ne le reconnaisse pas ce pariât.

Père: Juste un désolé ? Mais tu te prends pour qui ? Tu devrais me supplier de te frapper, je t'ai attendu pour me défouler moi sale cafard !!!

     Sans attendre la fin de sa phrase, il retire le couteau de ma jambe d'un coup sec ce qui vient provoquer un spasme dans ma jambe et je vous assure me fait un mal de chien. Je pensais que c'était finit mais pas du tout. Sans prévenir il appuis avec conviction sur la plaie et c'est putain de douloureux mais pour ma fierté je me retient de crier. Par contre les larmes coulent à flot sur mes joue... je n'ai pas les stopper elles. Je repense alors à ses paroles et recommence à culpabiliser pour ma mère. Mais non, c'est pas le moment putain. Si en fait ! Si elle était là tout de suite, je ne subirai pas ça putain !

Moi: AAAAAAAAHHHHHHHHH !!!!

     Il vient de frapper violemment dans ma cuisse et cette fois je ne peux retenir mes cris, ça fait trop mal cependant je crois que je n'aurais pas dû puisque je me prend son poing plein de sang dans la tête.

Père: TAIS TOI !!!

Je reprend son poing et sonné par son action, par la perte de sang et submergée par mes émotions je m'écroule par terre au moment où j'entend un grand bruit venant de la porte d'entrée.