BREATHE OUT | stevetony [✓]

chapitre 17: CONTINUER À AVANCER (ÉPILOGUE)

CHAPITRE 17
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          — ET IL EST DE RETOUR ! l'exclamation de Thor fut suivie d'une éruption d'applaudissements enjoués de la part du groupe d'amis, qui s'eut rassemblé autour de Tony lorsque ce dernier avait remis les pieds à Stark Industries pour la première fois — excepté le gala — depuis deux mois.

— Alors, est-ce que ça te fait plaisir de revenir ? demanda Sam, posant une main encourageante sur l'épaule du PGD.

Il leur avait à tous beaucoup manqué, l'entreprise n'étant pas vraiment la même sans les remarques sarcastiques de l'ingénieur ou son investissement exemplaire. Même si maintenant, Tony avait été clair : il était hors de question qu'il se replongeât dans le même rythme dévastateur qu'avant son arrêt de travail, ayant enfin pris conscience des conséquences que cela eut engendré. Pour sa famille et pour lui-même, il avait compris que prendre soin de soi n'était pas simplement optionnel.

— Oui, ça me fait plaisir de vous retrouver, avoua Tony, souriant alors qu'il regardait ses amis à tour de rôle. Bien que la tentative de déjouer les retrouvailles émouvantes avec du sarcasme était grande, surtout de la part de l'ingénieur dont la carapace protectrice avait été solidement forgée à travers les années, à force de fréquenter Steve il avait commencé à entrevoir qu'exprimer ses émotions de temps en temps ne faisait pas de mal — ce fut même le contraire. Il tenait véritablement à tous ceux qui l'entouraient depuis tant de temps.

— Nous aussi, Natasha lui retourna un sourire, effleurant amicalement le bras du brun.

— On doit avouer que ce n'était pas vraiment pareil sans toi, renchérit Clint, lui donnant à son tour une tape sur l'épaule.

— Et maintenant, on est enfin tous réunis, comme au bon vieux temps ! déclara vivement Thor. Si vous voulez un avis, ça demande une célébration.

Riant aux côtés de ses camarades, qui ne connaissaient que trop bien la tendancieuse manie de Thor de vouloir tourner chaque évènement en festivités, toute la distance qu'il avait parcourue depuis la dernière fois qu'il s'eut tenu dans ce bureau frappa Tony de plein fouet ; peut-être car il était enfin au point où il avait toujours voulu être, mais n'avait jamais cru pouvoir arriver. Il s'était si souvent tenu à ce même endroit, l'esprit embué de dossiers, de mécanismes, de projets, mais incapable d'évaluer l'état de fatigue et surmenage dans lequel il s'était tant enfoncé qu'il fixait le fond au lieu de la surface. Hormis le bonheur quotidien procuré par Morgan et ses amis, il s'était retrouvé piégé, submergé par la gestion de Stark Industries avec autant d'ardeur — ardeur nécessaire pour pallier le vide dont il n'avait pu se défaire. Mais maintenant, les choses eurent enfin changé — changé pour le meilleur.

Il semblait bien que Steve avait réussi à communiquer son espoir et sa chaleur à l'ingénieur, qui, depuis leur réconciliation, n'avait pas ressenti tant de joie et de simple enthousiasme pour même les petites choses du quotidien ; ils eurent d'ailleurs depuis décidé que le professeur de dessin emménagerait chez Tony, et cela faisait deux jours que l'appartement était jonché de cartons et d'affaires y cherchant leur nouveau domicile. Même les tâches ménagères étaient devenues plus que les simples mouvements mécaniques que l'ingénieur exécutait sans réfléchir — aux côtés de son compagnon, il trouvait toujours le moyen de s'amuser, loin de la solitude qui l'accompagnait d'habitude dans ce type d'ouvrage. Steve passait également du temps avec Morgan, ce qui permettrait à son père de se reposer quelque peu alors qu'il s'apprêtait à reprendre le travail, bien qu'avec des horaires aménagés. La petite fille était ravie de voir son ancien professeur de dessin devenir un membre de la famille au fur et à mesure que les jours passaient.