BREATHE OUT | stevetony [✓]

chapitre 14: LES FESTIVITÉS

CHAPITRE 14
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          — LORSQUE J'AI EU LE PROJET de fonder Stark Industries, je savais que ça finirait par être un succès, Tony entama le discours, une légère vague de rire se propageant dans l'audience à ces paroles ; le PDG était bien connu pour ne pas manquer de modestie. Mais je n'avais aucune idée du temps que cela prendrait pour arriver jusque-là, ajouta-t-il néanmoins, apaisant l'ardeur de sa première assertion.

— Heureusement, poursuivit-t-il, je n'ai pas été seul dans cette aventure, et j'aimerais profiter de cette soirée pour remercier tous ceux qui ont apporté leur pierre, peu importe sa taille, à l'édifice qu'est devenue cette entreprise. L'homme brun étendit les bras, applaudissant en direction du public. J'aimerais aussi adresser un merci particulier à Natasha, Bruce, Sam, Pepper, Thor et Clint, qui se sont démenés jour et nuit pour m'assister dans mes idées les plus folles — finalement, elles ont fini par payer, il lança un sourire taquin mais chargé de reconnaissance à ses amis les plus proches, qui l'applaudirent en retour. Merci à tous ceux qui m'ont soutenu et ont cru que nous pourrions atteindre nos objectifs, le regard de Tony s'attarda quelques secondes sur le visage de Steve. J'ai dédié la majeure partie de ma vie à la technologie et à l'invention, et voir Stark Industries gagner aujourd'hui plus d'ampleur que jamais est l'une de mes plus belles réussites, reprit Tony, s'adressant à la salle d'un ton où la sincérité perçait à travers les artifices de la construction rhétorique. J'ai sacrifié des nuits, des journées... Je ne comptais même plus les heures de travail. Mais cette entreprise ne sera pas seulement mon héritage, c'est aussi celui de vous tous, qui travaillez ici avec détermination à passion, alors merci à tous pour votre travail acharné. Mais ce n'est que le début, et nous ne devons pas nous relâcher. Nous allons faire de Stark Industries un pilier de la technologie moderne, si vous êtes prêts à relever le défis. Moi, je le suis. Santé, acheva Tony, brandissant le verre de champagne posé sur le rebord du petit meuble soutenant le microphone devant lui.

Ardemment acclamé par l'assistance, le PDG but une gorgée de champagne, soulevant ensuite à nouveau le récipient en verre en lui faisant décrire un mouvement en arc de cercle, comme pour désigner chaque partie du public. S'il eut jamais existé une image du parfait meneur, Tony l'incarnait avec brio. Alors qu'il descendit de l'estrade, certains invités vinrent à sa rencontre, échangeant poignées de main et mots de soutien ou compliments, puis l'homme brun put retrouver son cercle d'amis qui patientait légèrement à l'écart de la scène.

— Je n'étais pas trop rouillé ? plaisanta-t-il, recevant une accolade de la part de Sam.

  — Ça va, tu t'en sors toujours pas trop mal avec ces discours, lui sourit Natasha.

Tony fit en sorte de reprendre sa place aux côtés de Steve, échangeant un regard chaleureux avec ce dernier.

— Je propose qu'on fête ça comme il se doit, Thor prit la parole, enjoué. Je vais nous chercher des boissons.

Clint, Pepper et Bruce se regardèrent, amusés, et suivirent leur ami pour l'assister dans son projet, laissant momentanément Natasha, Sam, Steve et Tony.

— Ça nous fait vraiment du bien de te retrouver, Tony, dit sincèrement le jeune homme, posant une main sur son épaule. Même si on s'en sort bien, ce n'est pas pareil sans toi. Mais j'espère que tu as au moins réussi à prendre du repos pendant ce dernier mois, comment tu t'en sors avec l'arrêt de travail ? Quand tu nous parles, c'est souvent pour l'entreprise, mais on s'inquiète aussi pour toi, avoua Sam.

— Et bien... Ce n'était pas aussi horrible que ce que j'avais pu l'imaginer, avoua l'homme brun. J'ai pu passer beaucoup plus de temps avec Morgan, redécouvrir des intérêts que j'avais oublié avoir... Je dors aussi mieux, ce qui en dit long parce qu'avant j'avais l'impression de ne pas avoir fermé l'oeil depuis des mois. Plus d'évanouissements non plus, c'est peut-être un signe, ajouta-t-il avec une pointe d'ironie. Il est vrai que je sens la différence par rapport à avant.