Poils /3

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Comme je viens de le dire, je suis sortie avec un garçon poilu. Horreur ! En début de 2nd, il me paraissait inimaginable de sortir avec Alex, il avait des poils aux mollets et je trouvais ça répugnant. Puis finalement, on est tombés amoureux vers la milieu de notre 1ère. Et là, je me fichais totalement qu'il ai des poils. Avec ou sans, je l'aimais.

Je me suis fais cette réflexion. Mais à aucun moment je n'ai songé qu'il avait pu se la faire aussi.

J'ai toujours cru qu'il me préférerais sans poil. J'ai donc continué de m'épiler régulièrement. Il venait dormir chez moi ? Très bien, je vérifiais l'état de mes aisselles et de mes jambes. Jamais je n'ai pensé à en discuter avec lui. Il me semblait même normal de m'épiler pour lui. Je pensais que mes poils me rendrais moins désirable et je voulais cacher cette partie là.

Alex ne s'épilait pas. J'ai cru remarquer qu'il coupait vaguement les poils de ses aisselles. Peu n'importais. En plus je les aimais bien ses poils. Et oui, moi qui n'aurais jamais pensé dire ça un jour, jamais les poils de mon amoureux ! Bon, je ne leur vouais pas un amour fou, mais je les supportais. Il paraît que les poils retiennent davantage notre odeur. Et que c'est grâce à elle qu'on est attiré ou non par une personne. Alex, je n'étais pas attirée par toi, mais par l'odeur de tes poils. Mouai, bof dit comme ça.


Avec l'arrivée d'Alex dans ma vie, et aussi dans mon lit, une autre question c'est posée. Que dois-je faire de ma chatte ? Faut-il que je la rase ?

J'ai opté pour un compromis. Il me fallait des poils, un peu mais pas trop. Un peu, pour ne pas avoir l'air d'une actrice porno ou d'une gamine de huit ans. Et pas trop pour ne pas avoir l'air négligée. Et aussi parce que je n'aimais pas les avoir trop longs. Quand ça commence à devenir la jungle là dedans, ça ne me plais pas et je coupe. 


Je ne sais pas pourquoi je me suis autant prise la tête avec ces histoires de poils. J'avais pourtant des choses plus importantes à penser, comme le bac ou autre, mais non, j'accordais toujours un moment à ma pilosité. J'ai très peu remis en question ce que je faisais. J'ai interpréter l'épilation comme une étape de plus pour devenir une femme.

Sexualité libéréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant